L'amoooour du zouk-core ?
Débuts en ce Mardi 17-1 de deux festivals de jazz : celui de Saint-Fons, 13e édition, organisé par l'école de musique locale, et dont les six principaux concerts auront lieu au théâtre Jean Marais, tandis que le dernier, le 28 Janvier, se déroulera à l'Épicerie Moderne, avec le P-Funk All Stars de Lyon, "orchestre intergalactique et mastodontesque" et Abyssinie Club. On vous le rappellera en temps voulu…
L'autre festival, ce sont les "Jazzeries d'Hiver" stéphanoises, organisées par l'association Gaga Jazz, avec des concerts du 17 au 28 au Fil, à l'Estrade, etc, une conférence sur Miles Davis, etc… Allez voir le site de Gaga Jazz (liens sur notre page concerts).
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Le pianiste de POIL |
Mercredi 18, au Sonic, Le Singe Blanc, = LSB également pour Lars, Stephen et Boris, un trio donc, originaire de Moselle et "dévoué à l'amoooour du zouk-core et à la drum'n'babasse dégénérée" (ce sont eux qui le disent)… "Velue et tout en finesse, leur musique est accompagnée de chants gutturaux et onomatopéiques, proférés dans un langage inconnu dont eux seuls connaissent le sens profond" (fin de leurs citations). Avant eux les régionaux de Poil, tout à fait dans le même esprit, trio également mais avec claviers (un virtuose !) au lieu de guitare… Parfois, ils nous rappellent aussi un peu Soft Machine de jadis, ou bien Gong avec leur côté déjanté !
Trois concerts du festival Plug & Play sur cette semaine. Ce Jeudi 19 d'abord : Les Marquises + Paloma. Les Marquises qu'on a pu voir sur plusieurs 1ères parties en cette fin 2011, mais dont l'album "Lost Lost Lost" était sorti fin 2010… Genre de post folk-rock assez déprimé qui peut rappeler des antiquités (que nous avons beaucoup aimé) du label 4AD. C'est un groupe lyonnais-américain (ça doit être le chanteur qui est de Austin, Texas), baptisé Marquises comme ce lointain archipel qui prêta son nom au dernier album de Brel… En ouverture, Paloma, au folk dépouillé et imaginatif (c'est bien ce Paloma là qui avait repris See Emily Play sur un album hommage à Syd Barrett ? C'était en 2000…).
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Mein Sohn William très concentré
Ça chauffe sous la coiffe…
(photo Rémi Goulet) |
Jeunes Charrues
Vendredi 20, toujours au Kraspek Mysik, Jesus Christ Fashion Barbe, autre trio dont nous avons d'ailleurs publié une grande photo (parce qu'elle était amusante : voyez nos critères…) dans notre précédente édition ! Ils sévissent avec leur "lo-folk n'roll" en Normandie/Bretagne, déclarés entre autres lauréats Jeunes Charrues 2011. On aime bien leur vidéo filmée dans un centre leclerc (au rayon culture quand même…). Avec un ovni de la scène rennaise en ouverture, mEin sOhn wiLLiam, alias Dorian Taburet, dont les prestations proches de la transe ne manquent apparemment pas de piquant…
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Un ancien album de reprises des B2M
(pour voir leurs tronches… de gangsters) |
Au Kao ce 20-1, Nicolas Jaar, compositeur américain (entre New York et le Chili) de musique électronique (avec des paroles en français souvent) dont le 1er album "Space is only Noise", sorti il y a un an, a été très bien accueilli par la critique (même s'il a eu quelque problèmes juridiques pour un sample de Ray Charles apparemment non déclaré…). Jaar termine en Europe sa tournée mondiale de trois mois…
Au Transbo, Vendredi encore, la soul de Boyz II Men, ce quatuor de Philadelphie qui a connu ses plus grands succès dans les années 90. Aujourd'hui en trio, nos crooners à la voix chaude sont aussi devenus les meilleurs vendeurs du label Motown avec 60 millions de disques écoulés… Leur nouvel album intitulé "Twenty" célèbre leurs 20 années de carrière.
Que le surf soit…
Samedi, grande soirée surf-rock au Clacson d'Oullins avec le plus grand groupe… français du genre, Hawaii Samurai, reformé 6 ans après son split et qui voit ressortir son 1er album "Let there be surf" (de 2003)… Ils sont de Besançon, ville bien connue pour la hauteur de ses vagues. Ils seront précédés par The Magnetix, de Bordeaux, qui est un peu dans le même trip garage psychédélique !
Et un concert Plug & Play aussi Samedi au Kraspek, avec Beat Mark, quatuor de la région parisienne qui définit ainsi ses influences : "en vrac, ce serait Love, le Velvet Underground, Nico, les Vaselines, Beat Happening, les Breeders, Jesus and Mary Chain, les Beach Boys, Daniel Johnston, Nirvana, Pavement, My Bloody Valentine, The Fall, Wire, les Pastels, Pulp, et The Smiths. Quelque part entre la fin des années soixante et 1994, avec le suicide de Kurt Cobain qui sonne la fin du grunge." Fin de longue citation. House of John Player, un anglais plutôt bidouilleur apparemment, en ouverture…
Niouniou wave
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Belle osmose artistique chez ces jeunes gens… |
Dimanche 22, plongeon dans les années 80 au Sonic pour un autre concert de Génération Spontanée avec les impayables anglais de S.C.U.M.. Si vous trouvez que les originaux de ces années-là (on citera pas de noms) sont devenus trop gros et moches, voici SCUM qui ré-introduit une certaine grâce dans la new-wave ! (mais sans doute réfutent-ils cette appartenance…). Ils sont cinq (dont une fille, de dos sur la pochette) du sud-est londonien et leur récent premier album "Again into Eyes" semble avoir été tout à fait bien accueilli (Best new band in London disent certains)… Les lyonnais de Triviale Beauté en ouverture (étiquetés cold wave !).
Autre possibilité pour le 22-1, au Transbordeur, Imany, une ex-mannequin devenue chanteuse (et pourquoi pas 1ère dame pendant qu'on y est ?). Quand elle était petite, devant la glace elle se prenait pour Whitney Houston, mais aujourd'hui c'est plutôt à Ayo qu'on la compare…
Stevie D.
PS : À partir du 18-1 au Transbordeur,
l'expo des photos de Richard Bellia !
PS : A la soirée
"Samedi 14" on a notamment découvert…
BROC, le nouveau groupe de rock rassemblé autour du chanteur
Stéphane Balmino. C'était leur première scène, mais ils sont déjà en train d'enregistrer (chez PWL studios) douze titres pour un premier album à paraître très prochainement (digital en Mars et "physique" en Mai)…
Autour de l'ex-chanteur de Khaban (qui continue sa carrière versant chanson) on retrouve le guitariste
Stéphane Augagneur et le batteur
Eric Delbouys, qu'on a tous les deux connus il y a quelques années avec Jack Bon (et Eric serait aussi actuellement batteur chez les Têtes Raides). Et la claviste, euh, on va dire plutôt pianiste (ça fait moins PAO)
Alice Perret qui joue elle aussi dans de nombreux ensembles lyonnais (plus ou moins jazz). Et le résultat est assez remarquable, certains titres possédant un groove rock'n'roll plutôt enthousiasmant…