Guignol's Rock, rubrique du blog

Suite à la disparition de l'hebdomadaire (papier) Lyon Poche en 2011, notre chronique annonçant les concerts rock s'est retrouvée sur ce blog, en reprenant son titre original, "GUIGNOL'S ROCK" [webmag rock tous les 15 jours] avec des photos et une sélection de vidéos (à ouvrir en pop-up). On y ajoute des "brèvesNEWS" dans une 2e partie. 2 numéros par mois, qui ont cette particularité de se construire tout au long de la quinzaine concernée… Bonne lecture !

Merci à tous ceux qui voudront bien partager ces pages sur leurs réseaux, ou les mettre en lien sur leurs sites…

Pour pouvoir ajouter un commentaire dessous, veillez à n'avoir qu'une seule chronique ouverte (en cliquant d'abord sur son titre en rose)
Pensez à consulter aussi notre liste-agenda des concerts, lien ci-dessous à droite, rubrique Pages -->

lundi 25 juillet 2011

Guignol's Rock 2055 du 25-7-2011

ROXY MAN
Oops, désolé pour le retard (suite à quelques jours de vacances..) pour ce dernier numéro de la saison (on reprendra fin Août), sachant que vous êtes des milliers à être dans l'attente (…mais un seul membre abonné pour le moment). Dernière semaine donc pour les Nuits de Fourvière avec Bryan Ferry ce soir 25-7. Une grande première à Lyon car il nous semble bien qu'on n'y a pas revu l'ex-Roxy Music depuis… Roxy Music justement, soit 1973 !! (dites-nous si on se trompe…). Bryan qui a publié en 2010 "Olympia", un 9e album solo et son premier opus "original" depuis neuf ans (le précédent était constitué uniquement de reprises de Dylan). On y trouve quand même deux reprises, dont une qui nous réjouit spécialement puisqu'il s'agit d'un titre du 1er album de Traffic, le grandiose "No face, no name and no number"… Ajoutons que la pochette avec Kate Moss a un look très Roxy Music ! On suppose que son show devrait être un genre de florilège de sa carrière depuis… RM ! Keren Ann en 1ère partie classieuse pour ce "plateau placé sous le signe du spleen et du raffinement" (dixit Les Nuits…).


Lou Reed
VIEUX LOU, BELLE ERIKAH 
Classe encore, en tout cas on voudrait l'espérer… le lendemain avec le retour de Lou Reed. Après son Berlin revisited en 2007, on nous promettait cette année un genre de Best of… Il semble que ce ne soit pas vraiment le cas (titres les plus connus absents) et le show parisien du 5-7 n'a pas convaincu tout le monde avec ses versions trop étirées… (NB: Et Lou viendrait d'enregistrer un album avec… Metallica !).

Les Nuits de Fourvière se poursuivront le Jeudi 28 par une "nuit créole" (à l'Odéon) réunissant… le réunionnais Daniel Waro et Davy Sicard pour célébrer le maloya (genre musical de la Réunion).

Puis soirée soul/hip hop quelque peu décalée le 29-7 avec l'américaine Erikah Badu, figure marquante du R&B depuis son 1er album "Baduizm" en 1997…
Erikah Badu
Son 5e en 2010 a surtout fait scandale par le clip du titre "Window seat" où on la voit pratiquer un effeuillage intégral en marchant vers le lieu même de l'assassinat de JF Kennedy à Dallas (ville natale d'Erikah). On ne tentera pas de vous expliquer le message de ce happening, faites vos propres recherches ! 
En ouverture de la belle diva, Sly Johnson, celui qui était Sly the Mic Buddah, le roi du "beatboxing" avec Saïan Supa Crew, et qui chante désormais de la soul, à sa manière… Et le 30, ce sera la soirée de clôture des Nuits, une soirée composite pour clore joyeusement le festival, avec entre autres le duo Lilly Wood & the Prick…


PÉTARDS MOUILLÉS ?
Du côté de Vienne, Deep Purple avec orchestre symphonique c'est Mercredi (27-7), et ils continuent d'exploiter le filon en jouant bel et bien leurs tubes en versions symphoniques, y compris le fameux Smoke on the Water à la fin !  
Enfin, Christophe Maé terminera Samedi 30 la saison musicale au théâtre antique. 
Des festivals… en Haute-Savoie ce week-end, avec Rock 'N Poche à Habère Poche les 29 et 30-7, c'est la 20e édition, avec Dub Inc, les Ogres de Barback, les Têtes Raides, etc. Et Guitare en Scène à St-Julien-en-Genevois les 29, 30 et 31, avec une riche affiche : Iggy & Stooges, DKT/MC5, Keziah Jones, Bertignac, Satriani, Lukather, etc. 
Voilà. On se retrouve donc fin Août pour parler notamment d'un autre festival, lyonnais celui-ci : Woodstower (à Miribel-Jonage du 2 au 4-9)…

Stevie D.

lundi 18 juillet 2011

Guignol's Rock #2054 du 18-7-2011

Sharleen, toujours photogénique…

REMAKES      
Ce Lundi 18-7 à Fourvière, un américain francophile et des français américanophiles. Le premier, c'est Zach Condon, tête pensante de BEIRUT (annulé en 2008, c'est donc réparé !) qui mélange folk US et musique des Balkans. Les seconds, c'est MORIARTY, qui joue folk et blues à sa manière, volontairement rétro… Le lendemain 19-7 verra le retour de TEXAS (dernière fois à Fourvière en 1997 ?), le groupe écossais emmené par Sharleen Spiteri. Texas qui devrait sortir un album cette année, mais sans doute pas avant l'automne (Sharleen avait publié son 2nd album solo "The Movie Songbook" en 2010).

 TOUT UN TAS DE K…
C'est la 10e édition pour le festival viennois Les Authentiks. Une seule soirée cette année, ce Jeudi 21 Juillet, mais d'autres événements sont à venir dans l'agglomération de Vienne, surveillez ! Au programme le collectif marseillais reggae-dub-hip hop CHINESE MAN, qui revient avec un nouveau show pour défendre son nouvel album "Racing with the Sun". Précédés par DANAKIL, ces neuf musiciens de la région parisienne qui portent haut désormais l'étendard du reggae français ! Plus les deux DJ's de Beat Torrent, le duo bordelais électro-rock Kap Bambino, Noone également au rayon électro, sans oublier la Bande des K, une kyrielle d'artistes le plus souvent avec des K (spéciaux…). Tout cela devrait nous faire une longue et belle soirée !

ARTISTES FÉTICHES
On revient aux Nuits de Fourvière, avec STING le 21-7, qui va revisiter ses succès accompagné d'un orchestre symphonique, et ça ne pouvait que s'appeler Symphonicity bien sûr… Retour de YAEL NAÏM aussi (Les Nuits ont leurs artistes fétiches !) le 22, mais avec les australiens ANGUS & JULIA STONE, frère et sœur pour lesquels ce sera une première. Leur pop lumineuse a conquis le monde avec leur 2nd opus "Down the Way" (et son single "Big Jet Plane").

COUPLES 
Deux couples le Samedi 23 : les Nord-irlandais de TWO DOOR CINEMA CLUB, et le duo franco-finlandais de THE DO (on avait déjà pu les voir au théâtre antique en 2008, avant Camille), accompagnés sur cette tournée par quatre multi-instrumentistes. Et le Dimanche 24 le reggae africain et engagé de TIKEN JAH FAKOLY devrait créer une chaude ambiance… Pour la semaine prochaine, on commencera très fort à Fourvière avec les concerts de Brian Ferry Lundi et celui de Lou Reed Mardi : on en reparle dans notre prochain numéro !
Pour les amateurs de festivals, un incontournable cette semaine, c'est le PALÉO (à Nyon, Suisse) avec sa 36e édition du 19 au 24-7… Amy Winehouse, PJ Harvey, The Strokes, Jack Johnson, The Chemical Brothers, Portishead… Etc. N'en jetez plus !
 Stevie D. 

mercredi 13 juillet 2011

Guignol's Rock #2053 du 13-7-2011

Cocoon
Nos Nuits de Juillet...     
On poursuit donc notre rubrique sur le web en complétant cette semaine du 11 au 17-7 par ce petit ajout… Car dorénavant, on traitera les semaines du Lundi au Dimanche, en toute logique !… A Fourvière, après Catherine Ringer ce Jeudi 14, revoici COCOON le 15… On avait déjà vu Mark et Morgane au théâtre antique en 2009, mais leur album "Where the Oceans end", qu'ils évoquaient déjà alors, n'était sorti qu'en Octobre 2010… Avec les trois suédois de JUNIP en ouverture. Soirée jazz le lendemain 16-7 réunissant deux virtuoses qui de temps en temps se croisent, se retrouvent, se confrontent : le saxophoniste Joshua Redman et le pianiste Brad Mehldau

[une chronique de Redman/Mehldau à Montréal en Juin : http://patwhite.com/node/12881]

Entre lac et montagne…
A Aix-les-Bains, c'est la 10e édition de MUSILAC, un festival qui s'est forgé progressivement une belle réputation, et l'affiche de cette année ne peut que la conforter… C'est sur trois jours à partir de ce Jeudi 14, et avec des artistes en scène dès l'après-midi, comme Mogwaï prévu à 15h30 sur la scène "lac", ou Morcheeba qui gravira vers 16h20 la scène "montagne" ! On vous laisse découvrir toute la programmation sur le site du festival (si ce n'est déjà fait). Nous, c'est la soirée de Vendredi qui nous aurait bien plu (car on peut pas…) avec PJ HARVEY dès avant 22h (elle n'est pas de tous les festivals, elle…), et les Chemical Brothers un peu plus tard sur l'autre scène. Kasabian et Ben Harper (entre autres) le lendemain Samedi 16, c'est pas mal non plus… Vous nous raconterez !?
Stevie D. 

samedi 9 juillet 2011

Cyndi Lauper à Jazz à Vienne le 8-7-2011

 De la pop au blues… 
C'était le concert qui pouvait sembler le plus incongru dans cette 31e édition de Jazz à Vienne… Cyndi Lauper virée blueswoman, on était curieux de voir ça en live, d'autant qu'on ne s'était même pas donné la peine d'écouter in extenso son album surprise de 2010, "Memphis Blues"… dont les titres vont constituer toute la première partie de son show. Des reprises de Little Walter, Lowell Fulson, Louis Jordan… Albert King... En fait, Cyndi nous précise que le blues a toujours été important pour elle puisque son tout premier groupe était un groupe de blues qui faisait un "tribute to Janis Joplin" ! Sa voix devait en effet bien convenir pour imiter Janis ! Mais c'est d'une autre blueswoman blanche de cette époque, bien moins connue évidemment, Tracy Nelson, qu'elle reprend le formidable "Down so Low" (créé en 1968 avec le groupe Mother Earth)… Ce fut pour nous et de loin le moment le plus intense de cette soirée. 
…Et le seul titre où elle soit restée un peu calme d'ailleurs, car le reste du temps, elle (en blonde ce soir, et quelque peu boudinée dans son costume tout noir qui lui fait remonter les seins) n'a pas un instant de répit… Sur scène comme sur un ring, toujours mobile, à illustrer la musique par le geste, s'agitant pour faire le show, car à part son bassiste ça ne bouge pas beaucoup !… Ah oui, il serait peut-être temps qu'on vous le précise : sur scène avec la Lauper ce soir, on ne trouve pas du tout des petits jeunots mais plutôt des anciens, des pointures du blues dont le plus connu est bien sûr l'harmoniciste Charlie Musselwhite

Avec Charlie Musselwhite (elle lui a refilé les fleurs…)

 …et vice versa 
Mais Cyndi Lauper, ce sont aussi et surtout ces tubes des 80's qu'elle ne pouvait évidemment pas ne pas faire face à un public sans doute majoritairement venu pour ça. Alors on aura (principalement sur le long rappel) les "Girls just want to have fun" et autres "Time after time" (occasion d'un duo avec Ayo qu'elle a rappelée). Et pour finir "True Colors", juste avec Charlie Musselwhite (quel paradoxe pour les puristes du blues…) pour ce titre emblématique. "A New York, les gays et lesbiennes peuvent maintenant se pourrir la vie comme les autres" (= se marier), balance-t-elle, avant de vite préciser que c'était une plaisanterie… Suit un petit discours militant qui se termine par un vigoureux "Power to the People !" (le slogan, pas la chanson de Lennon !), car notre Cyndi n'a pas la langue dans sa poche… 

Avec Ayo…




En 1ère partie, Ayo nous avait légèrement ennuyé (mais vu d'en haut et avec le coucher de soleil, ça pouvait encore passer…) avec ses longueurs funky et ses bons sentiments à foison (free your mind, free your soul, et "on va voyager ensemble"…). Mais le public lui semblait plutôt favorable, notamment pour son petit numéro rigolo  d'imitation de… Michael Jackson ! 
SD

http://cyndilauper.com









"Crossroads" avec un accordéon, ça peut surprendre…
mais Cindy en chanteuse de blues, on n'y aurait pas trop cru non plus…

(Buenos Aires en Mars 2011)

"Down so low" (pour l'émission de Stéphane Bern sur Fr. Inter, en Octobre 2010)


www.tracynelson.com (créatrice de la chanson en 1968 avec le groupe Mother Earth) 


samedi 2 juillet 2011

☮️ Guignol's Rock #2052 du 6-7-2011

 LYON POCHE N'EXISTE PLUS depuis ce 30-6-2011
Alors on essaie de voir ce que donnerait la publication de notre rubrique hebdomadaire d'annonces des concerts sur le Web… Celle ci-dessous devait paraître le 6 Juillet, dans le numéro 2052…

 Soul à lunettes  
Deux barrils de neo-soul à lunettes pour le prix d'un, ce soir (6-7) à Vienne : le français Ben L'Oncle Soul et le californien Raphael Saadiq au même programme. Comme quoi le genre est toujours (ou à nouveau) bien vivant… On passe au jazz-rock le lendemain avec le "Return to Forever" reformé (à Vienne 2008) de Chick Corea et Stanley Clarke, augmenté du violoniste Jean-Luc Ponty qui dans les 70's officiait chez le Mahavishnu Orchestra. On n'aurait pas pu y croire si on nous avait dit dans les années 80 que la poupée pop new yorkaise Cyndi Lauper ("Girls just want to have fun") allait passer un jour à Jazz à Vienne ! Mais depuis son 11e album intitulé "Memphis Blues", on doit bien admettre que c'est possible, et même très bienvenu. Vérification le 8 juillet. 

Bootsy Collins
 Funk Essentials 
Légendaire bassiste du funk (derrière James Brown jadis…) l'excentrique Bootsy Collins revient avec un album de choc "Funk Capitol of the World" sur lequel il a convoqué plein de monde, des rappeurs, etc, un acteur, et même Jimi Hendrix. Son spectacle devrait être à la hauteur ! Mais cette soirée du 9-7 sera vraiment triple avec Graham Central Station et les plus récents Brooklyn Funk Essentials auparavant… On a eu l'occasion de voir Jamie Cullum plusieurs fois à Lyon ces dernières années, mais notre swinguant crooner pop fantaisiste aura aussi parfaitement sa place à Jazz à Vienne ! (ce dimanche 10). Soirée Sonny Rollins le 11, seul au programme et seul mélodiste de son orchestre : l'inusable colosse n'a peur de rien ! Mardi place au super "Tribute to Miles" avec Marcus Miller, Herbie Hancock (recordman des passages à Vienne, mais qui s'en plaindrait ?) et Wayne Shorter. Puis le très multiple marathon "All night Jazz" mercredi et jusqu'aux petites heures du jeudi de fête nationale ! 

 Chiens de pluie 
Et côté Fourvière alors ? Dimanche, cette re-création autour de l'album "Rain Dogs" (1985) de Tom Waits : c'est devenu une spécialité des "Nuits", ces évocations d'albums mythiques (l'an passé, c'était le "Let it be" des Beatles…). Puis les Arctic Monkeys le lendemain 11-7, suite à leur récent 4e opus "Suck it and see"… Le petit groupe de Sheffield a tranquillement conquis la planète rock en cinq ans (et leur concert est complet). Le surfeur reconverti Jack Johnson le 13, pour les amateurs de son rock léger et de mélodies ensoleillées ! ("To the Sea" de 2010 est son 5e album). Et la Ringer pour le 14 juillet, qui vient de sortir son premier vrai album solo "Ring'n'Roll". Sans doute a-t-elle attendu d'avoir suffisamment repris le dessus… 
A partir de lundi, les Fêtes Escales de Vénissieux proposent quatre soirées de concerts gratuits au parc Dupic. Avec par exemple le 13 au soir l'Orchestre National de Barbès et nos atypiques Antiquarks, qui poursuivent leurs explorations intersidérales (et dans le temps aussi…) avec un récent deuxième album, "Cosmographes"… 
Stevie D. 


 Si vous avez parcouru cet article, qu'il vous a intéressé (ou énervé !), donné envie d'aller à un concert, etc, merci d'écrire votre commentaire ci-dessous, ou juste de "partager" sur Facebook ou autre en cliquant sur les petits carrés ci-dessous ! 

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NB: Ce blog (tout comme son "site parent" StevieDixon.com) est réalisé par pur prosélytisme pour les musiques que nous aimons et il ne génère aucun profit matériel (les quelques pubs présentes = cinq euros par mois maximum… On ne sait sans doute pas s'y prendre…!).

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vendredi 1 juillet 2011

Guignol's Rock, c'est quoi ?

GUIGNOL'S ROCK, c'est une rubrique musicale, une chronique on peut dire aussi, que nous avions débuté dans l'hebdomadaire LYON POCHE vers… Mars 1978 !! Et qui a continué son bonhomme de chemin depuis, avec toutes sortes de présentations différentes en fonction des évolutions de cette "institution de la presse lyonnaise" qu'était devenu Lyon Poche (sur lequel il faudra que l'on fasse une page… d'histoire, sur notre site !). Mais tout a (paraît-il) une fin et le 30 Juin 2011, après pas mal d'années difficiles (piges non payées depuis un certain temps…), l'hebdo a cessé de paraître, la société Lyon Poche étant mise en liquidation judiciaire… Tristesse et désolation…

Du papier au web…
On a alors décidé de continuer à faire notre petite rubrique rock d'annonce des concerts de la semaine (ça reste l'objectif principal) sur ce blog (où vous êtes apparemment), histoire de ne pas perdre la main, et parce qu'il nous semble toujours que cette petite présentation des concerts rock (et assimilés : musiques actuelles comme on dit aujourd'hui) qui arrivent sur Lyon et son agglomération n'est pas dénuée d'intérêt, et qu'on reste seul à le faire sous cette forme simple et variée… 
Dès début Juillet 2011, on a donc "continué" en publiant notre "Guignol's Rock" (on reprenait ainsi le nom d'origine, qui avait été abandonné depuis pas mal d'années, puisqu'il faut toujours "se renouveler" dans la presse, c'est bien connu…) sur ce blog et en démarrant au numéro… 2052 (celui du Lyon Poche qui n'est jamais paru…!). 

"L'honnête homme", version rock ?
A priori, pas de raison de changer "l'esprit" de la rubrique : on ne s'adresse donc pas à d'éminents spécialistes mais à un certain "grand public", même si nos lecteurs d'aujourd'hui sur le web risquent d'être (peut-être) un peu plus "pointus" que la supposée ménagère de Lyon Poche…! Option généraliste donc, pour annoncer "un peu tout" du large spectre des concerts "rock & co" et non pour défendre farouchement un style comme la plupart des sites de fans le font ! (…mais ça peut être très bien aussi).
On ne va d'ailleurs pas vous faire croire qu'on connaît préalablement tout ce qu'on annonce, loin de là ! Qui pourrait avoir ce genre de connaissances de nos jours, compte-tenu de la multiplicité et de la complexité des styles ?!, Mais… on bosse chaque semaine pour se mettre un minimum au courant et vous concocter — avec quelques illustrations (si possible amusantes, voire sexy…)— une page digne de votre intérêt…
Parce que l'humour et la fantaisie font aussi partie du truc, on espère que vous aurez remarqué… Et si on peut vous amuser tout en vous donnant envie d'assister à quelques concerts, notre but sera quasiment atteint… 

Stevie D.

PS1 : Un des avantages du blog, c'est que tout le monde peut s'y exprimer. Alors, n'hésitez pas à cliquer sur "commentaires" en bas, que ce soit pour approuver, pour critiquer, pour ajouter, modifier, etc…!

PS2 : Notre rubrique/chronique sur le web/blog évolue (doucement) avec le temps… On y a adjoint des vidéos, d'abord regroupées à la fin, pour ne pas trop interférer avec le texte. Puis, réalisant qu'ainsi elles étaient peu regardées, on a choisi de les incorporer au texte, mais en mode "pop-up" à la fin de chaque paragraphe. Cela permet également de ne pas trop "alourdir" la page par des vidéos "intégrées" et de garder une lecture assez fluide du texte (pas trop interrompu). Mais on aimerait bien savoir ce que vous en pensez…
On a aussi instauré les "brèvesNEWS" en 2e partie (après les annonces des concerts de la semaine). Celles-ci sont assez hétéroclites mais reflètent peut-être davantage nos goûts personnels (on ne les choisit pas par hasard !). Par définition, on ne s'y étale pas trop, mais on renvoie généralement vers d'autres pages web… Elles n'ont évidemment rien d'exhaustif et nous sont souvent inspirées par les réseaux sociaux, on va pas le cacher…

PS3 : "Appel"
Ceci dit, si vous avez une publication hebdo papier (on n'a rien contre les gratuits) où vous pourriez faire une place à notre petite chronique, ne vous gênez pas pour nous en faire part !! (sd chez steviedixon.com). On pourrait également être partant pour une collaboration sur le Net (par exemple avec un site web lyonnais généraliste qui pourrait "relayer" la rubrique).

PS4 : Oldies
On prévoit aussi de placer progressivement sur ce blog des scans d'anciens numéros de Guignol's Rock. Si ces petites plongées dans le passé vous intéressent, allez voir (colonne de droite) dans les dates les plus anciennes : 1978… 1985… car on les range avec leurs vraies dates de publications (même si ça nous fait cliquer longtemps sur le calendrier de Blogger…).

PS4 : LYON POCHE
On a finalement réalisé une page sur "notre petite histoire de Lyon Poche" (vue par le petit bout de notre lorgnette…). C'est ici : www.steviedixon.com/Presse/LyonPoche.html

Ci-dessous, un exemple de Guignol's Rock de 1984…
Au hasard, ici un "Guignol's Rock" de Janvier 1984…
Comme quoi les "allumés", l'absurde et la dérision, dans le rock, c'est pas d'aujourd'hui !
(NB: c'est nous qui avions rajouté un peu de couleur dans le press-book)

dimanche 5 juin 2011

Nos Nuits Sonores 2011, Spéciales Japon

 A chacun ses Nuits Sonores...
Les nôtres sont évidemment plutôt teintées de rock : c'est un festival d'abord électro, voire "numérique", mais où le rocker un peu évolué (quand même) peut trouver à boire et à manger, au hasard des éditions (pas vraiment le hasard d'ailleurs, car Violaine D. veille à la programmation). En tout cas, Nuits Sonores nous a permis jadis de voir des artistes qu'on n'aurait sûrement pas vus ailleurs à Lyon (comme The Fall, The Legendary Tiger Man, Jon Spencer avec Heavy Trash, etc etc). La "scène 2" du Marché Gare étant devenue ces dernières années l'endroit où la programmation est clairement la plus rock.



  SON trop CRADE 
Le problème, c'est que cette année, une scène 4 fort bruyante a été installée tout près de cette scène 2, à une vingtaine de mètres peut-être, avec des haut-parleurs à l'extérieur, ce qui se révèle vite très gênant pour un minimum de confort sonore. Et qu'on ne nous ressorte pas le vieil adage suivant lequel le rock est censé s'accomoder des sons les plus crades, foutaise ! La qualité sonore est de toute façon un problème récurrent à Nuits Sonores (du moins pour rock, folk…) étant donné les espaces utilisés, mais aujourd'hui les choses s'aggravent encore…

The 5, 6, 7, 8's

Half Japanese 
DÉCOLLAGES RETARDÉS
Peut-être bien que c'est pour ça que Half Japanese n'arrive guère à nous faire décoller, malgré toutes ses bonnes références et la vraie fausse guitare de Jad Fair… 
Japonaises, les trois filles de 5.6.7.8's ne le sont pas qu'à moitié et leur rock'n'roll est plutôt sympa dans son aspect bien primaire, même si ça peut parfois confiner à la mièvrerie totale (quand elles font un morceau "en français" !). 
On se demandait ce que ça pouvait donner, les Sonics des 60's reformés au 21e siècle. Eh bien, on est rassuré, ça donne bien, c'est parfaitement digne, même si on aurait sans doute préféré les voir il y a 45 ans… Leur son agressif arrive à bien couvrir les émanations de la scène 4. (et les trois 5.6.7.8's sont toutes heureuses de venir se trémousser au milieu de ces vétérans du rock'n'roll !). 
Lors de nos passages du côté de la scène 1, DJ Shadow nous est apparu intéressant, tant par sa musique que par la mise en scène. Et le lendemain, pardon, le sur-lendemain, c'est Arandel qui retiendra notre attention, notamment avec à la fin ses "vrais musiciens" qui font swinguer la bande son. Dans notre petite conception des choses, le jazz est un grand sauveur de l'électro !!
Mais la scène 2 ne nous fait toujours pas vraiment décoller… Pas la peine de citer les noms. Les Young Gods un peu mieux, sans doute parce qu'on connaît davantage leur répertoire. Toujours la classe, et Franz a toujours cette grâce scénique… On passe au Samedi 4, où Burnt Friedman & Jaki Liebezeit… hmm, vous avez bien deviné : …ne nous font pas décoller !! On n'arrive guère à trouver la subtilité sur leurs rythmes sans doute trop secrets pour nous ! (leur rythme, devrait-on dire, tant à nous il apparaît semblable du début à la fin). Tortoise c'est un niveau au-dessus, de vrais pros qui savent s'adapter à la situation avec un set très basé sur les percussions. Au centre, deux batteries qui se font face, et deux vibraphones aussi, c'est assez rare…

  TOKYO AREAS 
C'est bien mais presque "trop pro", et notre vrai coup de cœur de ce 9e Nuits Sonores, on l'avait connu l'après midi avec un (autre) trio de japonaises, dont on n'apprendra (non sans difficulté) le nom que plus tard : NISENNENMONDAI ! (paraît que ça veut dire "le bug de l'an 2000, le groupe s'étant formé en 1999). 

Mono

C'était donc le 2e après midi de Tokyo Area au Musée d'art contemporain. Ambiance forcément assez arty… La veille, le pourtant réputé MONO nous avait d'ailleurs fait fuir au bout de quelques morceaux, ça nous rappelait trop les longueurs de Pink Floyd dans les années 70 ! (sans doute pas un hasard s'ils avaient un gong très similaire sur scène !!). Le rock expérimental des Nisennenmondai n'est pas bâti, lui, sur des structures apparentées à la musique classique, mais sur des boucles assez simples, très répétitives, sur lesquelles va se révéler progressivement leur talent unique jusqu'à un "climax" qui n'a rien d'artificiel (pas juste une accélération bruyante comme… d'autres). Genre de kraut rock qui nous rappellerait presque les concerts de Can à la salle Rameau !! (il y a quelques décennies…). Avec des morceaux qui s'étirent facilement sur un bon quart d'heure, et pourtant on n'a pas vu le temps passer (contrairement à la veille…).  


NISENNENMONDAI (ce qui signifierait "bug de l'An 2000"…)

La formidable petite batteuse (Sayaka Himeno) est particulièrement réjouissante à observer, qui chevauche fièrement ses fûts, queue de cheval galopante, ajoutant une réelle substance physique aux rythmes de l'électronique, même si elle semble plus régulière qu'un métronome. Secondée par une bassiste (Yuri Zaikawa) bien plus discrète, mais terriblement efficace aussi (c'est vrai qu'on dit toujours ça des bassistes…). Mais l'âme du groupe, c'est sans doute la troisième (Masako Takada) qui la détient. Elle est vite passé d'un petit clavier de bidouillage à une guitare électrique dont elle use avec une certaine parcimonie pour sculpter le son avec très grande minutie… Une véritable alchimiste du son, le réglant au millimètre, tantôt côté ampli, tantôt vers ses nombreuses pédales au sol… Et le résultat est là, sur une musique hyper-dansante pour qui veut bouger son corps, on peut aussi faire décoller (enfin…) son esprit. Et même les deux ensemble, c'est pas incompatible ! Ouf, on la tenait enfin, notre révélation 2011 de Nuits Sonores : les NISENNENMONDAI, groupe éminemment sonore, voire même sonique..!
StevieD.


http://en.wikipedia.org/wiki/Nisennenmondai
www.nisennenmondai.com







PS : On a trouvé sur YouTube quelques vidéos de ce passage de Nisennenmondai au Musée d'art contemporain de Lyon. Notamment ce montage… 



PS Novembre 2011 : Nouvelle tournée européenne pour notre trio féminin préféré, mais qui ne passe pas par Lyon cette fois. Paris le 21 Novembre et Marseille le 8 Décembre… 
Toutes les dates sur cette page (descendre à l'intérieur…) : 
http://blog.livedoor.jp/nisennen2000/ 

PPS : Nisennenmondai  de retour à Lyon en Juin 2014 ?!


Disques disponibles chez Amazon.fr :



Et le point de vue d'un client (esthète) sur "Destination Tokyo" (de 2009) :

jeudi 14 avril 2011

Flamin Groovies, le feu sacré !




Avril 2011 : La parution du livre de Alain Feydri nous donne l'occasion de consacrer une petite page de blog à ce groupe mythique… 


Flamin Groovies, un groupe assurément "à part". Nés dans le San Francisco du flower-power (1965/67), ils ne vont pas opter pour l'acid-rock ambiant, même s'ils ont de l'admiration pour le Jefferson Airplane et autres Charlatans. Non, eux vont s'appliquer à recréer un son, un style aussi, inspirés des Stones (surtout) et des Beatles (plus tard), parfois aussi des Lovin' Spoonful (américains, eux). Un style typiquement rock'n'roll, ce qui leur vaudra de fervents supporters… mais surtout de l'autre côté de l'Atlantique, et notamment en France, à partir des années 70.
Une carrière difficile peut-être parce qu'ils ne sont jamais en phase avec leur époque, et avec un leader (Cyril Jordan) qui se révèle souvent limite caractériel, mais avec aussi ce "feu sacré" sous-jacent qui les fait toujours renaître de leurs cendres. Feu sacré, style, distinction, une certaine finesse, voilà ce qui les distingue…
Alain Feydri raconte tous les détails de leur drôle d'aventure avec la précision qui le caractérise : chaque reprise de chanson est prétexte à une une instructive digression sur son créateur, etc. Et l'on croise beaucoup de monde (de Gene Vincent à Dave Edmunds, mais aussi des plus inattendus, comme Jim Dickinson, le sax des Stones), et pas que des musiciens du reste… Vous devriez donc ressortir de la lecture de cet ouvrage avec une culture (rock) bien consolidée !

Stevie D.


318 pages, 15 x 21 cm, préface de Marc Zermati, 
intérieur noir et blanc, plus 16 pages de photos inédites couleur et noir et blanc
CHEZ JULIE PRODUCTIONS 

Sur YouTube et  autres, on trouve surtout des extraits de l'émission de télé française BOUTON ROUGE de 1972 (présentée par Pierre Lattès), comme cette reprise de Roll over Beethoven, avec Roy A. Loney chanteur… (justesse parfois approximative des voix, mais c'est l'esprit qui compte, on va dire…)



 

Ci-contre notre photo parue dans le livre : Cyril Jordan avec sa Rickenbaker (et encore sans perruque à l'époque !) sur la scène de la Bourse du Travail à Lyon le 29 Novembre 1976. Notre unique concert des Groovies (et le seul qui ait jamais eu lieu à Lyon d'ailleurs). Un concert qui devait d'ailleurs être écourté par le groupe à cause de jets de projectiles divers (public difficile…).















Deux autres photos de ce même concert de 76…
©StevieDixon


 Et on ajoutera un compte-rendu d'un concert parisien par la regrettée Brenda Jackson. Ça avait paru apparemment dans un BEST de début 1977 :

Viendront, viendront pas ? Nul ne pouvait être tout à fait sûr de la présence du groupe. Les Groovies avaient annulé leurs concerts de Londres, Birmingham et Clermont-Ferrand, à cause d’une sale grippe que deux d'entre eux avaient inopinément contractée. Je faisais partie de ceux à qui le retour de Cyril Jordan faisait plus que plaisir. Une annulation m'aurait brisé le cœur, mais tout alla pour le mieux dans le meilleur des abattoirs.
En première partie, les Gorillas, déjà vus à Mont-de-Marsan cet été, chantèrent leur petite collection de classiques. Ils ne firent pas un triomphe, mais s'en tirèrent plus qu'honorablement grâce surtout au courant de sympathie provoqué par la personnalité du leader, Jessie, sorte de Stevie Marriot rectifié Noddy Holder, au sourire d'une fraîcheur renversante...
Les Groovies firent leur entrée sous les vivats. Le Culte a la peau dure, et c'est tant mieux.
"Bonsoir Paris... Y’avait longtemps !" Chris Wilson salue la foule tandis que ses camarades s'accordent, comme d'habitude. Tous ces efforts de justesse furent ruinés dès la première note d' I Feel Fine, que Chris et George chantent aussi faux qu'il est humainement possible. Heureusement, après un She Said Yeah nerveux, les voix s'arrangèrent nettement. Au fil du concert, George chanta de moins en moins, se concentrant sur sa basse, dont il joue comme un dieu, et sur son jeu de scène avec Cyril, qui reste l'un des charmes du groupe sur scène. George n'a jamais été aussi beau, avec ses cheveux hyper -noirs coupés courtissimo. Cyril lui avoue une calvitie à la Dick Lester et porte des lunettes de soleil dégradées comme les touristes en Floride ! Tous les Groovies portent l'uniforme, costume noir à revers de velours noir, même le petit dernier, le guitariste Mike Wilhelm, ex-Charlatan, qui remplace James Farrell. Mike joue très bien de sa superbe Gretsch. Il fait beaucoup plus de solo que James Farrell avant lui. Let The Boy Rock And Roll, I'm A Lover Not A Fighter, les Groovies ont toujours autant de distinction dans le choix de leurs morceaux. Le temps entre les chansons semble toujours un peu trop long, mais une fois que ça tourne, attention ! Il n'y a pas deux groupes comme ça. Leur son est vraiment chouette, fin. Cyril a trois guitares. Une Dan Armstrong translucide à la Keith, une Rickenbacker à la Byrds/Beatles, et une Gibson à la Berry. L'ordre des titres suscite un peu moins de changement d'instruments qu'à l'Olympia l'an dernier, et c'est une nette amélioration pour le rythme du spectacle.
Shake Some Action, Don't Lie To Me, Please Please Girl, les Groovies sont plus à l'aise sur les chansons de leur dernier album que sur des standards dont ils ont peut-être moins l'habitude. Hold Me Tight, From Me To You, Miss Amanda Jones, ça fait tout de même du bien par où ça passe ! Le public parisien, peu nombreux mais fervent, ne s'y est pas trompé, puisque les Groovies ont été rappelés deux fois. Un dernier Let it rock et il faut se quitter. C'est toujours trop court. Comme l'a dit Chris avec un accent impeccable : "Merci beaucoup !".

- Brenda Jackson

 FLAMIN GROOVIES 
…some links…
L'adresse pour se procurer le bouquin : http://julieprod.chez-alice.fr/flaminbook.html
Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Flamin'_Groovies
Un site qui propose une bio en 2 volets (et en français) : www.suite101.fr/content/the-flamin-groovies-rockers-de-san-francisco-a2445
On trouve aussi un article sur le site de l'Olympia : www.olympiahall.com/artiste/flamin-groovies.html