Ce blog vient en complément au site steviedixon.com (rock à Lyon). GUIGNOL'S ROCK présente l'agenda des concerts rock sur LYON et sa région (avec des vidéos, des photos, de nombreux liens, etc). Plus des NEWS rock, réputées brèves, tant locales qu'internationales…
En 2020 GUIGNOL'S ROCK est devenu un webmag bi-mensuel, avec même une certaine place consacrée à des sujets "politico-sanito-libertaires"…! NB: "Abonnez-vous" en nous envoyant votre adresse mail [sd@steviedixon.com]
Guignol's Rock, rubrique du blog
Suite à la disparition de l'hebdomadaire (papier) Lyon Poche en 2011, notre chronique annonçant les concerts rock s'est retrouvée sur ce blog, en reprenant son titre original, "GUIGNOL'S ROCK" [webmag rock tous les 15 jours] avec des photos et une sélection de vidéos (à ouvrir en pop-up). On y ajoute des "brèvesNEWS" dans une 2e partie. 2 numéros par mois, qui ont cette particularité de se construire tout au long de la quinzaine concernée… Bonne lecture !
Merci à tous ceux qui voudront bien partager ces pages sur leurs réseaux, ou les mettre en lien sur leurs sites…
Pour pouvoir ajouter un commentaire dessous, veillez à n'avoir qu'une seule chronique ouverte (en cliquant d'abord sur son titre en rose) Pensez à consulter aussi notre liste-agenda des concerts, lien ci-dessous à droite, rubrique Pages -->
Les nôtres sont évidemment plutôt teintées de rock : c'est un festival d'abord électro, voire "numérique", mais où le rocker un peu évolué (quand même) peut trouver à boire et à manger, au hasard des éditions (pas vraiment le hasard d'ailleurs, car Violaine D. veille à la programmation). En tout cas, Nuits Sonores nous a permis jadis de voir des artistes qu'on n'aurait sûrement pas vus ailleurs à Lyon (comme The Fall, The Legendary Tiger Man, Jon Spencer avec Heavy Trash, etc etc). La "scène 2" du Marché Gare étant devenue ces dernières années l'endroit où la programmation est clairement la plus rock.
SON trop CRADE
Le problème, c'est que cette année, une scène 4 fort bruyante a été installée tout près de cette scène 2, à une vingtaine de mètres peut-être, avec des haut-parleurs à l'extérieur, ce qui se révèle vite très gênant pour un minimum de confort sonore. Et qu'on ne nous ressorte pas le vieil adage suivant lequel le rock est censé s'accomoder des sons les plus crades, foutaise ! La qualité sonore est de toute façon un problème récurrent à Nuits Sonores (du moins pour rock, folk…) étant donné les espaces utilisés, mais aujourd'hui les choses s'aggravent encore…
The 5, 6, 7, 8's
Half Japanese
DÉCOLLAGES RETARDÉS
Peut-être bien que c'est pour ça que Half Japanese n'arrive guère à nous faire décoller, malgré toutes ses bonnes références et la vraie fausse guitare de Jad Fair…
Japonaises, les trois filles de 5.6.7.8's ne le sont pas qu'à moitié et leur rock'n'roll est plutôt sympa dans son aspect bien primaire, même si ça peut parfois confiner à la mièvrerie totale (quand elles font un morceau "en français" !).
On se demandait ce que ça pouvait donner, les Sonics des 60's reformés au 21e siècle. Eh bien, on est rassuré, ça donne bien, c'est parfaitement digne, même si on aurait sans doute préféré les voir il y a 45 ans… Leur son agressif arrive à bien couvrir les émanations de la scène 4. (et les trois 5.6.7.8's sont toutes heureuses de venir se trémousser au milieu de ces vétérans du rock'n'roll !).
Lors de nos passages du côté de la scène 1, DJ Shadow nous est apparu intéressant, tant par sa musique que par la mise en scène. Et le lendemain, pardon, le sur-lendemain, c'est Arandel qui retiendra notre attention, notamment avec à la fin ses "vrais musiciens" qui font swinguer la bande son. Dans notre petite conception des choses, le jazz est un grand sauveur de l'électro !!
Mais la scène 2 ne nous fait toujours pas vraiment décoller… Pas la peine de citer les noms. Les Young Gods un peu mieux, sans doute parce qu'on connaît davantage leur répertoire. Toujours la classe, et Franz a toujours cette grâce scénique… On passe au Samedi 4, où Burnt Friedman & Jaki Liebezeit… hmm, vous avez bien deviné : …ne nous font pas décoller !! On n'arrive guère à trouver la subtilité sur leurs rythmes sans doute trop secrets pour nous ! (leur rythme, devrait-on dire, tant à nous il apparaît semblable du début à la fin). Tortoise c'est un niveau au-dessus, de vrais pros qui savent s'adapter à la situation avec un set très basé sur les percussions. Au centre, deux batteries qui se font face, et deux vibraphones aussi, c'est assez rare…
TOKYO AREAS
C'est bien mais presque "trop pro", et notre vrai coup de cœur de ce 9e Nuits Sonores, on l'avait connu l'après midi avec un (autre) trio de japonaises, dont on n'apprendra (non sans difficulté) le nom que plus tard : NISENNENMONDAI ! (paraît que ça veut dire "le bug de l'an 2000, le groupe s'étant formé en 1999).
Mono
C'était donc le 2e après midi de Tokyo Area au Musée d'art contemporain. Ambiance forcément assez arty… La veille, le pourtant réputé MONO nous avait d'ailleurs fait fuir au bout de quelques morceaux, ça nous rappelait trop les longueurs de Pink Floyd dans les années 70 ! (sans doute pas un hasard s'ils avaient un gong très similaire sur scène !!). Le rock expérimental des Nisennenmondai n'est pas bâti, lui, sur des structures apparentées à la musique classique, mais sur des boucles assez simples, très répétitives, sur lesquelles va se révéler progressivement leur talent unique jusqu'à un "climax" qui n'a rien d'artificiel (pas juste une accélération bruyante comme… d'autres). Genre de kraut rock qui nous rappellerait presque les concerts de Can à la salle Rameau !! (il y a quelques décennies…). Avec des morceaux qui s'étirent facilement sur un bon quart d'heure, et pourtant on n'a pas vu le temps passer (contrairement à la veille…).
NISENNENMONDAI (ce qui signifierait "bug de l'An 2000"…)
La formidable petite batteuse (Sayaka Himeno) est particulièrement réjouissante à observer, qui chevauche fièrement ses fûts, queue de cheval galopante, ajoutant une réelle substance physique aux rythmes de l'électronique, même si elle semble plus régulière qu'un métronome. Secondée par une bassiste (Yuri Zaikawa) bien plus discrète, mais terriblement efficace aussi (c'est vrai qu'on dit toujours ça des bassistes…). Mais l'âme du groupe, c'est sans doute la troisième (Masako Takada) qui la détient. Elle est vite passé d'un petit clavier de bidouillage à une guitare électrique dont elle use avec une certaine parcimonie pour sculpter le son avec très grande minutie… Une véritable alchimiste du son, le réglant au millimètre, tantôt côté ampli, tantôt vers ses nombreuses pédales au sol… Et le résultat est là, sur une musique hyper-dansante pour qui veut bouger son corps, on peut aussi faire décoller (enfin…) son esprit. Et même les deux ensemble, c'est pas incompatible ! Ouf, on la tenait enfin, notre révélation 2011 de Nuits Sonores : les NISENNENMONDAI, groupe éminemment sonore, voire même sonique..!
PS : On a trouvé sur YouTube quelques vidéos de ce passage de Nisennenmondai au Musée d'art contemporain de Lyon. Notamment ce montage…
PS Novembre 2011 : Nouvelle tournée européenne pour notre trio féminin préféré, mais qui ne passe pas par Lyon cette fois. Paris le 21 Novembre et Marseille le 8 Décembre…
Toutes les dates sur cette page (descendre à l'intérieur…) :
Avril 2011 : La parution du livre de Alain Feydri nous donne l'occasion de consacrer une petite page de blog à ce groupe mythique…
Flamin Groovies, un groupe assurément "à part". Nés dans le San Francisco du flower-power (1965/67), ils ne vont pas opter pour l'acid-rock ambiant, même s'ils ont de l'admiration pour le Jefferson Airplane et autres Charlatans. Non, eux vont s'appliquer à recréer un son, un style aussi, inspirés des Stones (surtout) et des Beatles (plus tard), parfois aussi des Lovin' Spoonful (américains, eux). Un style typiquement rock'n'roll, ce qui leur vaudra de fervents supporters… mais surtout de l'autre côté de l'Atlantique, et notamment en France, à partir des années 70.
Une carrière difficile peut-être parce qu'ils ne sont jamais en phase avec leur époque, et avec un leader (Cyril Jordan) qui se révèle souvent limite caractériel, mais avec aussi ce "feu sacré" sous-jacent qui les fait toujours renaître de leurs cendres. Feu sacré, style, distinction, une certaine finesse, voilà ce qui les distingue…
Alain Feydri raconte tous les détails de leur drôle d'aventure avec la précision qui le caractérise : chaque reprise de chanson est prétexte à une une instructive digression sur son créateur, etc. Et l'on croise beaucoup de monde (de Gene Vincent à Dave Edmunds, mais aussi des plus inattendus, comme Jim Dickinson, le sax des Stones), et pas que des musiciens du reste… Vous devriez donc ressortir de la lecture de cet ouvrage avec une culture (rock) bien consolidée !
Stevie D.
318 pages, 15 x 21 cm, préface de Marc Zermati, intérieur noir et blanc, plus 16 pages de photos inédites couleur et noir et blanc CHEZ JULIE PRODUCTIONS
Sur YouTube et autres, on trouve surtout des extraits de l'émission de télé française BOUTON ROUGE de 1972 (présentée par Pierre Lattès), comme cette reprise de Roll over Beethoven, avec Roy A. Loney chanteur… (justesse parfois approximative des voix, mais c'est l'esprit qui compte, on va dire…)
Ci-contre notre photo parue dans le livre : Cyril Jordan avec sa Rickenbaker (et encore sans perruque à l'époque !) sur la scène de la Bourse du Travail à Lyon le 29 Novembre 1976. Notre unique concert des Groovies (et le seul qui ait jamais eu lieu à Lyon d'ailleurs). Un concert qui devait d'ailleurs être écourté par le groupe à cause de jets de projectiles divers (public difficile…).
Et on ajoutera un compte-rendu d'un concert parisien par la regrettée Brenda Jackson. Ça avait paru apparemment dans un BEST de début 1977 :
Viendront, viendront pas ? Nul ne pouvait être tout à fait sûr de la présence du groupe. Les Groovies avaient annulé leurs concerts de Londres, Birmingham et Clermont-Ferrand, à cause d’une sale grippe que deux d'entre eux avaient inopinément contractée. Je faisais partie de ceux à qui le retour de Cyril Jordan faisait plus que plaisir. Une annulation m'aurait brisé le cœur, mais tout alla pour le mieux dans le meilleur des abattoirs.
En première partie, les Gorillas, déjà vus à Mont-de-Marsan cet été, chantèrent leur petite collection de classiques. Ils ne firent pas un triomphe, mais s'en tirèrent plus qu'honorablement grâce surtout au courant de sympathie provoqué par la personnalité du leader, Jessie, sorte de Stevie Marriot rectifié Noddy Holder, au sourire d'une fraîcheur renversante...
Les Groovies firent leur entrée sous les vivats. Le Culte a la peau dure, et c'est tant mieux.
"Bonsoir Paris... Y’avait longtemps !" Chris Wilson salue la foule tandis que ses camarades s'accordent, comme d'habitude. Tous ces efforts de justesse furent ruinés dès la première note d' I Feel Fine, que Chris et George chantent aussi faux qu'il est humainement possible. Heureusement, après un She Said Yeah nerveux, les voix s'arrangèrent nettement. Au fil du concert, George chanta de moins en moins, se concentrant sur sa basse, dont il joue comme un dieu, et sur son jeu de scène avec Cyril, qui reste l'un des charmes du groupe sur scène. George n'a jamais été aussi beau, avec ses cheveux hyper -noirs coupés courtissimo. Cyril lui avoue une calvitie à la Dick Lester et porte des lunettes de soleil dégradées comme les touristes en Floride ! Tous les Groovies portent l'uniforme, costume noir à revers de velours noir, même le petit dernier, le guitariste Mike Wilhelm, ex-Charlatan, qui remplace James Farrell. Mike joue très bien de sa superbe Gretsch. Il fait beaucoup plus de solo que James Farrell avant lui. Let The Boy Rock And Roll, I'm A Lover Not A Fighter, les Groovies ont toujours autant de distinction dans le choix de leurs morceaux. Le temps entre les chansons semble toujours un peu trop long, mais une fois que ça tourne, attention ! Il n'y a pas deux groupes comme ça. Leur son est vraiment chouette, fin. Cyril a trois guitares. Une Dan Armstrong translucide à la Keith, une Rickenbacker à la Byrds/Beatles, et une Gibson à la Berry. L'ordre des titres suscite un peu moins de changement d'instruments qu'à l'Olympia l'an dernier, et c'est une nette amélioration pour le rythme du spectacle.
Shake Some Action, Don't Lie To Me, Please Please Girl, les Groovies sont plus à l'aise sur les chansons de leur dernier album que sur des standards dont ils ont peut-être moins l'habitude. Hold Me Tight, From Me To You, Miss Amanda Jones, ça fait tout de même du bien par où ça passe ! Le public parisien, peu nombreux mais fervent, ne s'y est pas trompé, puisque les Groovies ont été rappelés deux fois. Un dernier Let it rock et il faut se quitter. C'est toujours trop court. Comme l'a dit Chris avec un accent impeccable : "Merci beaucoup !".
Pour notre premier passage de cette année à A Vaulx Jazz, la soirée rock du 19-3 nous avait surtout prouvé l'excellence des anglais de The Chap, avec leur set qui ne manque pas d'humour. Quant à James Chance, on avait un peu l'impression qu'il peinait à retrouver les fulgurances d'antan. Il y eut néanmoins quelques fort bons moments vers la fin de son passage…
Davantage de monde aujourd'hui : le blues fait toujours salle comble, du moins dans le cadre des festivals de jazz, et on pourrait presque dire quelle que soit l'affiche dans ces cas-là. En effet, beaucoup de gens viennent sans trop connaître, assuré de passer un bon moment en faisant confiance aux programmateurs. Et d'ailleurs même pour nous, cette Shakura S'Aida de la première partie, ça ne nous disait pas grand chose au début… La belle canadienne black (née à Brooklyn) aurait été actrice avant de se lancer vraiment "dans la chanson" ! Un premier album en 2008 intitulé Blueprint, et déjà fort bien envoyé, avec un guitariste et producteur nommé James Bryan…
Donna plays the blues for you… (July 2010)
Donna Grantis à la guitare
Puis le second l'an passé, Brown Sugar, cette fois avec UNE jeune guitariste, Donna Grantis, venue plutôt du rock et qui a participé à l'écriture des chansons. Et Donna est donc en scène avec Shakura ce soir : deux bombes pour le prix d'une, la noire et la blanche, et qui ajoutent le plaisir des yeux à celui de la musique ! La voix de Shakura et la guitare de Donna sont tout aussi dynamiques et renversantes, et les tenues de ces deux dames ne nous laissent certes pas indifférent… On se rapproche pour mieux voir… les escarpins (fines brides rouges pour la première, talons dorés formant boules au bout pour la seconde !!) et prendre quelques photos (le temps de les développer et on en met sur ce blog !)…
Plus sérieusement : la musique est complètement réjouissante, du blues solide souvent quelque peu funky, joué avec un talent rare. Pas de reprises apparemment mais des titres suffisamment musclés pour en éloigner la nécessité. Pour être juste, il faut quand même parler des trois autres musiciens (mâles !) qui assurent drôlement eux aussi. Avec son béret l'homme des claviers, Lance Anderson, a des airs à la Doctor John, et ses solos d'orgue sont remarquables. Et la section rythmique (Andrew Stewart à la basse et Kenny Neal Jr aux drums) est parfaite aussi, juste impeccable… Le public est donc transporté : c'est pas tous les jours qu'on peut voir du blues aussi dynamique, aussi vivant… Shakura est une femme de scène qui sait mener son show, et ses mots dans un français assez correct augmente encore la sympathie… Bref, on l'a mis en titre : c'est un triomphe pour un groupe dont on ignorait tout avant ! On croise Robert Lapassade, puis Jack Bon, tout aussi enthousiastes que nous…
Roy Gaines
En seconde partie, place à Roy Gaines et son orchestre, dans la tradition texane de T-Bone Walker, avec des cuivres (trompette, sax ténor et sax baryton) et un piano (au jeu assez moderne). Le vétéran est entouré de jeunes musiciens. On a un peu de mal à adhérer au début, mais il y aura de bons moments. On se remémore (vaguement) T-Bone Walker… à l'amphi de l'INSA en… Mai 68 ! Avec le saxophoniste Hal Singer, le batteur Wallace Bishop… Hmm, comment ça, vous n'étiez pas né ?
Stevie D. Vidéo : La jeune Donna en train d'essayer une "tête d'ampli" (Traynor Dark Horse, un modèle canadien...) avec de petits riffs bien saignants (n'est-elle pas toute charmante ?! Mais en plus elle joue, et comment…)
PS : Quelques jours avant ce concert près de Lyon, le 19-3, Shakura était à Tremblay (93). Un chouette compte-rendu + photos ici > www.zicazic.com/zicazine/.... C'est du bonheur partout où elle(s) passe(nt) !
PS 2013: DONNA GRANTIS A TROUVÉ SON PRINCE !
PS début 2013: en voilà au moins une qui aura trouvé son Prince : on apprend que Donna Grantis est depuis Décembre dernier dans le nouveau groupe (tout féminin) de PRINCE, la dernière version du New Power Generation…: Lui aussi a donc succombé devant son talent (et son charme probablement en plus…). Elle a participé notamment à l'enregistrement de ce nouveau titre apparu sur le nouveau site web de l'Artiste, et intitulé Screwdriver…
Elle semble même avoir été embauchée pour participer à la promo, toujours astucieuse chez Prince : On la voit ici sur une vidéo de la mystérieuse 3rdEyeGirl (sans doute une —voire un— attachée de presse de l'Artiste) affirmer justement qu'elle n'est pas cette 3rdEyeGirl… Et on constate qu'elle a repris son ancienne coiffure (avec partie rasée à gauche). Bon, toutes ces petites fantaisies sont amusantes cinq minutes, mais nous on attend DE LA MUSIQUE !! PS: …Mais il semble qu'on en ait, de la vraie musique, au moins on stage…: voir ce live torride sur "Let's go crazy"!! (Manchester, 22-2-2014)…
Beth de scène… C'était le tout dernier concert (après Bercy la veille) de la tournée européenne de Gossip. Et un second passage à Lyon puisqu'on avait pu voir le groupe de Beth Ditto au Transbordeur en Mars 2008 (partageant l'affiche avec The Kills dans le cadre d'une "Musicale" de Canal+). Leur notoriété a bien grandi depuis, mais on est quand même bluffé de les retrouver dans une Halle grande configuration et aussi remplie que récemment pour Lady Gaga ! 15.000 personnes pour un concert de rock (on peut dire… ), c'est pas tous les jours… Chaude ambiance, belle communion entre le public et Beth, qui en plus d'être une étonnante chanteuse à voix soul, est aussi (qu'on nous pardonne) une vraie bête de scène ! Qui sait mettre le public dans sa poche avec son français approximatif et autres pitreries (son numéro de camerawoman…). Derrière, le groupe est d'une efficacité stupéfiante en toute discrétion. Brace excellant aux claviers comme à la guitare, Hannah toujours appliquée sur ses fûts nous offrant de temps à autre un sourire radieux... Pour le rappel, Beth revient avec une robe sans doute griffée Gaultier qui contraste avec les rayures plus bon marché de celle du début qui lui donnait (de loin) des airs d'Obélix (qu'on nous pardonne again).
NB : Sur setlist.fm, la setlist était déjà toute faite. Heureusement, car on aurait été bien en mal de l'établir…. Par curiosité, jetez donc au moins un œil sur la vidéo qui est fournie sur le site (cliquez d'abord sur la liste) pour le dernier titre (la reprise de Whitney Houston). Ca n'est certes pas très rock, mais Beth en 2007, avec ses boucles blondes, ça vaut le détour !
On va foutre en l'air notre petite réputation de rocker intègre si on dit qu'on a apprécié le concert de Lady Gaga ! Et pourtant, il faut bien avouer qu'on ne s'est pas ennuyé à son Monster Ball, ce qui n'est pas toujours notre cas avec ce genre de méga show. Force est de constater que la Gaga a des qualités qui pourraient bien lui permettre de durer. On peut dire qu'elle est une vraie chanteuse, pas du genre Britney Spears à transpirer sur du playback, elle elle chante pour de vrai et nous a plutôt fait penser à Pink, qui nous avait surpris aussi il y a quelques années par sa capacité à chanter… le blues. La Gaga semble également une bonne pianiste, même quand elle a tendance à jouer debout sur le tabouret (et bien sûr en tenue légère), voire même debout sur le piano en frappant les touches de ses talons aiguilles ! Donc on a plutôt apprécié des titres comme You & I et Speechless qui rompaient un peu avec le côté électro-discoïde (certes entraînant…) du reste. Et puis, il y a du décor et du monde sur scène, ça bouge bien et le show étant bien foutu, on peut se laisser captiver. C'est souvent assez gore, avec tout ce "sang" répandu sur son corps, et notamment entre ses seins (cf. notre photo... de l'écran géant !). Et elle parle, en plus, annonçant fièrement sa nomination (qu'elle vient d'apprendre) pour six grammy awards… Ou bien elle nous explique (assez émue d'ailleurs) qu'elle n'est pas là pour l'argent, ni même pour la gloire, mais pour vous permettre à vous de vous accomplir : be yourself, be proud… Et pourquoi ne la croirait-on pas, hein ?!
Eric Clapton est déjà venu jouer à Lyon (et à Vienne) plusieurs fois. Jimmy Page peut-être encore plus souvent (avec Led Zep', puis avec Page & Plant…). Mais il nous semble bien que notre "troisième guitar-hero issu des Yardbirds", Jeff Beck, n'avait jamais mis les pieds sur une scène lyonnaise jusque là…
Jeff Beck Group au festival de Sunbury, Août 1968
Flashback…
Personnellement, ça faisait juste 42 petites années qu'on ne l'avait pas vu en live, une paille… La première fois, c'était en Août 1968 (photo ci-contre de notre Instamatic d'alors) à Sunbury près de Londres (le festival du Marquee Club se tenait sur cet hippodrome cette année-là) avec le Jeff Beck Group. Rod Stewart était alors au chant, Ron Wood à la basse, et Nicky Hopkins au piano, excusez du peu. C'était la période de "Truth", un album en très bonne place depuis dans notre panthéon personnel ! Du blues de luxe ! , Bref, le bonheur : Jeff Beck montrait qu'il pouvait jouer le blues comme personne, avec des fulgurances n'appartenant qu'à lui... Malheureusement (pour nous en tout cas), il a pris d'autres chemins par la suite et le blues n'est pas resté son idiome premier…
Retour au présent… Mi-funk, mi-raisin
Jeff se partage aujourd'hui entre un jazz-rock funky qui était vite devenu le style principal de sa carrière, et un goût croissant pour de belles mélodies quelque peu sirupeuses qui lui valent ces dernières années un public un peu élargi… et des passages dans des salles un peu plus prestigieuses, comme cette Salle 3000 à Lyon… On n'y était encore jamais venu (eh oui…), mais surprise : l'acoustique ici ne nous séduit guère à première vue. Avec un aspect métallique et confus qui semble augmenter avec l'intensité du son... Peut-être que c'est mieux quand on est en bas ? (on nous a logé bien haut !). Il faut préciser que la salle n'est pas très remplie, ce qui explique peut-être en partie ce son...
Bref, le groupe 2010 de Mr Jeff Beck comprend notamment la sculpturale Rhonda Smith à la basse, qui est restée près de dix ans avec Prince, une référence s'il en est… Elle chantera même quelques bribes par moments, comme dans ce "Rollin' and tumblin'", qui restera le titre le plus blues (enfin, funky blues…) de la soirée, car dans l'ensemble c'est un concert d'abord instrumental, forcément. On peut le regretter, car Jeff Beck peut se montrer très brillant aussi quand il accompagne un chanteur ou une chanteuse… Brillant, il l'est certes presque toujours, stupéfiant même si vous voulez, avec ce toucher tout à fait unique qu'on lui connaît. Mais pour nous l'œuvre d'un virtuose ne vaut qu'au service d'une musique qui transcende cette virtuosité ! Et tous ces "Over the rainbow" (et autres titres du même acabit sur son dernier album) finissent par nous raser un peu pour tout dire (musique de vieux ? ou pour vieux ? il est vrai qu'on le devient tous, mais c'est pas une raison…).
Bon, il y eut de bons moments avec ses trucs habituels, de "People get ready" à "A Day in the Life", mais il y a aussi d'autres titres que (naïvement ?) on aurait bien aimé retrouver, de "Shapes of things" à "Superstition" !! Bon, on a droit à un "Higher" plutôt bien enlevé en rappel, bientôt suivi par ce qui restera la petite perle de la soirée : en hommage à Les Paul (disparu l'an passé) il interprète (et on lui amène une Gibson Les Paul pour cela d'ailleurs) façon fifties son "How high the Moon" (avec voix féminine enregistrée de Imelda May). Un petit bijou nous rappelant son excellent album de chansons de Gene Vincent, "Crazy Legs", enregistré en 1993.
Jeff Beck à l'Amphi' 3000 de Lyon
Et à propos de rockabilly, on a aussi été un peu déçu de ne pas avoir droit au groupe "Hillbilly Moon Explosion" qui était prévu pour la 1ère partie, et qui nous avait semblé fort sympa sur son mySpace… Au lieu de ça, Astrid, un groupe folk-rock de Reims, dont les qualités mélodiques potentielles semblaient assez gâchés par les interventions peu inspirées de leur guitariste soliste.
On a trouvé un autre compte-rendu de ce même concert… http://jazznrockcommunay.blogspot.com/... (apparemment, c'est un fan de rock progressif, ça peut expliquer des points de vue un peu différents des nôtres…)
Un enregistrement de 2009 au Ronnie Scott's où Jeff joue rockabilly :
titres de Gene Vincent et autres… (7 chansons, 22 mn)
Au Ronnie Scott's également, un concert complet en 2008,
très remarquable, avec Tal Wilkenfeld (bass), Jason Rebello (keyboards),
Vinnie Colaiuta (drums), Joss Stone (vocals), + Eric Clapton (guitar, sur 2t à 1h21)
Vidéo ci-dessous : Jeff Beck avec Imelda May "How high the Moon"
(Le second guitariste est Darrel Higham, par ailleurs mari de la belle… PS:…à cette époque là)
Le fameux "Apache" des Shadows, respectueusement revisité…
Et ci-dessous Jeff Beck avec Mick Jagger à la Maison Blanche en Février 2012
interprétant un titre de Howlin' Wolf, "Commit a crime"…
Flashback JEFF BECK 1968 again !
Donc un peu déçu par ce répertoire 2010 de Jeff Beck, on est allé chercher (dans nos souvenirs, dans de vieux carnets, dans les reportages de l'époque...) la setlist la plus probable pour ce concert de SUNBURY 1968 dont on parlait au début… Ce soir-là, Eric Clapton avait d'ailleurs joué un peu avant le Jeff Beck Group et dans une formule originale puisqu'il était seul avec deux batteurs : à savoir Ginger Baker et son ami/mentor Phil Seamen. Et Slowhand, très élégant dans un costume blanc, avait fait ainsi deux longues improvisations (genre 10 minutes, un quart d'heure chacune au moins) sur les rythmes et autres roulements de ces deux-là… Pour en revenir au JEFF BECK GROUP, Rod Stewart avait encore tendance alors à chanter en tournant le dos au public ou en se cachant derrière un ampli. Quant à Nicky Hopkins au piano, il était encore plus planqué et pratiquement invisible (comme souvent quand il jouait derrière les Stones d'ailleurs).
Peut-être notre titre préféré sur "TRUTH", le joliment parodique, mais brûlant "BLUES DE LUXE"! …En hommage à NICKY HOPKINS (1944/1994) [wikipedia / website]
Le festival des Grosses Guitares fêtait en ce 11 Septembre 2010 sa dixième édition. Créées à Messimy en 2001 (mais c'était le 22-9, pas le 11 !), puis intégrées au festival local Inter'Val à Vaugneray à partir de 2005, les Grosses Guitares nous ont permis d'apprécier des artistes comme Mick Taylor, les Ten Years After, Dr Feelgood, Nine Below Zero, Little Bob, Ganafoul, etc ! Sans oublier l'excellent Gwyn Ashton en 2009.
Mais les Grosses Guitares, c'est aussi la "blues-rock academy" qui offre chaque année à Messimy des concerts et un tremplin pour des groupes généralement amateurs qui font parfois preuve de belles qualités, et qui montrent en tout cas la vitalité très persistante de cette musique séminale ("rock'n'roll will never die"!).
Retour à notre 11 Septembre : Après les 3 meilleurs groupes régionaux justement, c'est Nina Von Horn qui s'empare de la scène et qui nous fait de beaux laïus instructifs sur les grandes chanteuses de blues des années 30 (Ma Rainey, Victoria Spivey...). L'intention est fort louable, mais dommage que la voix de Nina ne réussisse guère à nous transmettre l'émotion de ces grandes dames...
Place à Charlie Fabert ensuite, ce jeune prodige français de la guitare blues, et là le niveau musical monte d'un sérieux cran. Avec sa blondeur un peu frêle, notre Charlie ne trimballe pas vraiment les habituelles casseroles de la rock'n'roll attitude, et c'est plutôt un bon point pour lui ! (ça nous change un peu…). Mais attention à un jeu qui devient parfois un peu trop prolixe, donc lassant (sur son propre morceau, qui venait après un excellent "I'll play the blues for you" d'Albert King). Les trois autres sont à la hauteur aussi avec mention spéciale au claviériste.
Mais le groupe est bientôt rejoint par le vétéran britannique, le colossal Paul Cox, puissant chanteur qu'on pourrait tenter de situer quelque part entre Joe Cocker et Tom Jones (!), et qui opère depuis au moins 30 ans. Il fera un petit hommage en passant à un autre grand de la blue-eyed soul britannique, Frankie Miller, dont la carrière a été stoppée net en 1994 par une hémorragie cérébrale (même s'il n'en est pas décédé... Si l'on ajoute qu'on avait vu Frankie à Montreux en 1976, ça vous fera sans doute une belle jambe…). Bref, Paul Cox connaît son sujet, Charlie Fabert lui procure un bien bel enrobage, et le public sait apprécier... Une jam finale ramènera sur scène Nina Von Horn et ses musiciens, débutant sur Caldonia pour se poursuivre en Whole lotta shakin'... Comme souvent avec ces jams, c'est un peu tiré par les cheveux, mais on en retiendra surtout les sympathiques "duels" de guitares entre Charlie et le guitariste japonais de Nina, Mar Todani (notre photo).
A l'inverse de notre collègue et ami de Radio Pluriel, ce concert nous a moins transporté que celui pourtant parfois bancal de Fourvière 1994. Certes, les musiciens étaient excellents (chapeau bas au longiligne Charlie Sexton, toujours se ramassant en position accroupie dans les moments les plus intenses de ses solos !), mais pourtant on n'a pas retrouvé autant d'âme qu'il y a… 16 ans déjà. Et puis cette voix tellement "détruite" aujourd'hui, ça peut quand même gêner parfois (à côté, notre R. Lapassade, c'est du sirop d'érable). Il y eut quand même de fort bons moments, comme The Levee's gonna break en rock'n'roll enfiévré, ou même à la fin cette version iconoclaste de Blowin' in the wind devenu un blues rugueux… (SD, 7-2010)
NB : Nous, la Halle, ça nous réjouissait qu'à moitié pour Dylan... Mais son bassiste Tony Garnier
a dû apprécier de jouer dans une salle portant son nom !!
PJ : Un article d'avant le concert dans Le Petit Bulletin.
PJ2 : Le suédois Olof Björnercontinue de référencer tous les concerts de Dylan.
Ci-dessous, notre setlist sur un site spécialisé...
StevieDixon.com est un site dont le sujet principal est "le rock à Lyon"...
(Stevie Dixon ayant notamment été pendant plus de trois décennies "le spécialiste rock" à l'hebdomadaire Lyon Poche). Mais ça veut dire quoi au juste, le rock à Lyon ? Eh bien, un peu tout ce qu'on veut en fait ! Aussi bien le rock "made in Lyon" depuis les années 60 (et on a une "page portail" sur les groupes historiques de Lyon… et des environs), jusqu'au rock actuel (et on a aussi une page-liste des groupes qui opèrent de nos jours, avec liens bien sûr ! …Euh, pas bien à jour peut-être…).
Ça peut aussi vouloir dire le rock du monde entier quand il passe par Lyon… Et pour ça, nous avons une liste des concerts à venir, ainsi que des listes-archives des concerts des années précédentes (depuis qu'on a pensé à le faire… en 2003).
Car pour nous, un concert, ça n'est pas juste un produit de consommation de plus, mais ça doit rester un événement qui a suscité (normalement) beaucoup d'émotions, et qui mérite de laisser quelques traces, par écrit comme dans les mémoires… Alors, dans ces pages d'archives par années, on essaie de mettre en lien des comptes-rendus, quand on en trouve, et puis il nous arrive aussi d'en faire, quand on a la motivation…! Plus des photos, des enregistrements (pirates le plus souvent !), pour lesquels nous mettons les liens quand nous en avons connaissance.
C'était d'ailleurs notre but principal quand on a ouvert ce blog en plus du site : y mettre des comptes-rendus de concerts, auxquels vous pouvez bien sûr avoir quelque chose à ajouter, voire un désaccord à exprimer, etc. Alors, ne vous gênez pas pour intervenir, puisqu'il paraît qu'un blog c'est fait pour ça...
Mais depuis, Lyon Poche a cessé de paraître (en 2011), et comme notre rubrique hebdomadaire d'annonce des concerts n'avait pas envie de s'arrêter pour autant, elle continue sur la Toile et constitue aujourd'hui, (avec une régularité sans faille… pour le moment…!) et sous son nom originel de Guignol's Rock, la majeure partie des articles de ce blog, en annonçant chaque semaine les principaux concerts. Et ceci en gardant le même genre "d'optique" qui était la nôtre dans l'hebdo, c'est à dire assez généraliste (pas de genres exclus a-priori dans nos annonces), mais avec une "sensibilité sous-jacente" plutôt rock'n'roll, ça va de soi…!.
SD. PS : Et on y ajoute désormais quelques "brèvesNEWS" choisies…
Le Rhino Jazz nous a offert une bien belle "nuit du blues" à St-Chamond en ce 10 Octobre 2009. Triple affiche avec d'abord Bob Brozman, formidable technicien de la guitare (National steel), personnage très atypique aussi (avec son goût pour la musique de la Réunion) et truculent dans son français écorché, genre de Roberto Benigni du blues ! PopUpVIDEO < Bob Brozman - Hawaiian guitar history (2010)
Route 69… Mais nous, on était surtout venu pour la 2e partie, "Route 69 to Le Havre". Derrière ce nom futé, la réunion du lyonnais Jack Bon et de quelques uns de ses bons amis de 30 ans (au moins !). Jack est accompagné par son excellente section rythmique habituelle, Eric Delbouys à la batterie et Stéphane Augagneur à la basse. Mais d'entrée c'est Robert Lapassade qu'on retrouve au chant, et il est venu avec son ancien guitariste de Killdozer, Edouard "doudou" Gonzales. Pour deux morceaux, un de Wilson Pickett, puis le fameux First I look at the Purse qui était sur l'album de Killdo. Et c'est carrément torride. La voix de Robert arrache encore plus que jadis, si c'est possible, et Doudou n'a rien perdu de sa maestria. Mais changement de formule déjà, exit les deux Killdo : c'est Puce qui arrive avec sa guitare tournée vers la droite : il est "notre Voodoo Chile" comme l'a présenté Robert, et ce sera d'ailleurs son deuxième titre (Puce qui a récemment reformé un groupe nommé… Facto !). Après son départ, Jack revenu à son trio de base nous fait un peu de Ganafoul de derrière les fagots (Nothing more et Full Speed Ahead !), puis un excellentissime Mad Man Blues. PopUpVIDEO < Extrait trouvé plus tard sur Facebook, avec Robert L au chant… …to Le Havre
Last but not least des invités, c'est l'invité Little Bob qui débarque (du Havre !) et qui transforme en rock sauvage quelques titres de lointains bluesmen (JB Lenoir, Skip James...). Première fois qu'il chante avec le groupe de Jack, et ils ont juste répété la veille, mais c'est néanmoins parfait pour nous : on est aux anges avec toutes ces histoires du Diable… Finalement tout le monde revient pour un Bama Lama Bama Loo (brûlot de Little Richard) forcément torride encore, avec les deux Robert au chant (Bob et Lapassade). Fichtre, c'était vraiment une super-bonne idée que cette réunion d'un soir, et très bien réalisée, bravo à Jack et les autres.
Mais notre nuit du blues n'est pas terminée, la longiliqne Deborah Coleman avec sa guitare et son trio vient nous démontrer que toutes les blueswomen ne sont pas forcément des "big mamas"! Le meilleur moment sera pour nous sa version de "I'm a woman" de Koko Taylor (une big mama du blues disparue en Juin dernier). Où elle se révèle une guitariste absolument redoutable, vraie voodoo chile au féminin !
PopUpVIDEO < Deborah Coleman "I'm A Woman" (Live Oct' 2009)
Décidément rien à jeter dans cette nuit du blues du Rhino 2009 !
PS: Au fait, il y avait des caméras ce soir-là, et même une louma qui planait au-dessus des têtes… Alors peut-être aurons-nous la chance de retrouver un jour cette belle soirée sur un DVD ??!
(* Nous, on n'a même pas de photo de cette nuit du blues 2010 : Si vous savez où en trouver, merci de nous renseigner !) PPS 2013: Même si son existence est attestée, il semble plutôt difficile de se procurer le DVD… Néanmoins on en a un petit extrait (le final, infernal) !
PS: Presque quatre ans après, un concert/festival réunissait beaucoup de ces mêmes musiciens (moins Little Bob, forcément), c'était en Juillet 2013 "Rock à la Bricotte" avec tous ces grands anciens de Ganafoul, Factory et Killdozer !