Guignol's Rock, rubrique du blog

Suite à la disparition de l'hebdomadaire (papier) Lyon Poche en 2011, notre chronique annonçant les concerts rock s'est retrouvée sur ce blog, en reprenant son titre original, "GUIGNOL'S ROCK" [webmag rock tous les 15 jours] avec des photos et une sélection de vidéos (à ouvrir en pop-up). On y ajoute des "brèvesNEWS" dans une 2e partie. 2 numéros par mois, qui ont cette particularité de se construire tout au long de la quinzaine concernée… Bonne lecture !

Merci à tous ceux qui voudront bien partager ces pages sur leurs réseaux, ou les mettre en lien sur leurs sites…

Pour pouvoir ajouter un commentaire dessous, veillez à n'avoir qu'une seule chronique ouverte (en cliquant d'abord sur son titre en rose)
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lundi 20 juillet 2009

Les 40 ans de Woodstock.. à Fourvière (et à Vienne) 2009


Les Young Gods devaient nous "jouer Woodstock" et on se demandait de quoi il pouvait bien retourner... Réponse à Fourvière ce 19-7-09 : le fameux film (version d'1h30) est projeté (sans son, sauf pour certains intermèdes) en devant de scène et en hauteur et les Young Gods sont donc "dessous". Ils vont en refaire les titres de manière tantôt assez fidèle (comme le 1er, le "Freedom" de Richie Havens. RH qu'on a pu voir en pleine forme à Vienne l'an passé, rappelons-le), tantôt d'une manière plus éloignée (comme le "See me, feel me…" des Who, stylisé avec la dynamique chanteuse invitée Erika Stucky.. Les Who qu'on avait aussi pu voir à Vienne, et en pleine forme, en 2006 !). Et même parfois ne pas les refaire du tout : pendant la séquence Ten Years After, pas de "Goin' home", mais de la techno/trance extrêmement hypnotique pour retrouver justement le côté transe ! Et puis, petite fantaisie, ils rajoutent aussi les Doors (this is "The End"…), Doors qui n'étaient pas à Woodstock que l'on sache, mais c'est un groupe qui a marqué les Young Gods ! (et notamment Franz, ça se sent encore). Bref, une vraie création multiforme à partir du film Woodstock, éminemment sympathique et plutôt réussie ! Pour le final forcément hendrixien, Al joue l'hymne national... français, au clavier, à la manière du Voodoo Chile !
Justement, quelques jours avant, le 10-7, c'était la nuit finale de Jazz à Vienne, et le truculent Roy Ayers avait invité un certain Don Blackman, sans doute connu de quelques amateurs de funk (compositeur de quelques succès pour d'autres, et lui même fauteur de deux albums en quelque 25 ans). Donc, le type s'amène, devenu extrêmement obèse (il était relativement mince sur ses anciennes photos), et avec sa fille du même acabit, ses chicots mâchouillant un éternel chewing-gum... il semble découvrir sur scène ce petit clavier électrique et se met à nous jouer -en solo, car tous les autres en scène l'écoutent- The Star Sprangled Banner, version Woodstock, en actionnant de la main gauche une molette pour faire durer les notes ou provoquer les explosions ! Et ça dure ainsi, pas juste une petite minute, mais le temps de l'original : copie presque conforme et joli hommage inattendu. Décidément, on rejoue beaucoup Hendrix sur clavier cette année (et c'est peut-être pas plus mal ainsi).
Ceci dit, nous, en l'été '69, on n'était pas à Woodstock, mais à Wight (pas mal non plus, mais pas de film...) !

mercredi 1 juillet 2009

Le numérique et ses décalages temporels


(NB: mais qu'est-ce que ça vient faire ici ??)

Avez-vous remarqué sur les écrans de Jazz à Vienne ? : cette année, l'image a un très léger retard (ou avance ? enfin un décalage !) sur le son. Oh, un rien, une toute petite fraction de seconde, qui se remarque peut-être mieux quand la caméra est sur un batteur, forcément… Les plus savants d'entre vous connaissent peut-être l'explication de ce genre de défaut, minime apparemment, mais quelque part éminemment gênant ! Pas nous, mais on constate que les techniques numériques nous imposent chaque jour davantage ce genre d'imperfection. Avec le numérique déjà, nos appareils photos avaient perdu leur belle instantanéité de jadis. Certes, il y a eu des améliorations depuis les premiers APN sortis, mais le problème demeure (d'ailleurs on nous donne les chiffres de rapidité comme éléments de comparaison…). Sur la TNT ou la télévision par ADSL, le décalage image/son est généralement présent, même si plus ou moins infime… Et il existe aussi le long décalage (retard) de l'ensemble avec la télévision hertzienne ordinaire !... Le zapping avec la TNT s'avère être également plus ou moins ralenti suivant le téléviseur : quelques secondes pour passer d'une chaîne à l'autre (à vous dégoûter du zapping)... Et si vous avez un téléphone du type DECT, vous avez remarqué qu'il sonne avec pas mal de retard par rapport aux modèles traditionnels... Etc, etc. Bref, c'est comme si le numérique ne pouvait pas coller exactement à l'instant présent. On espère que des plus techniciens (et des plus philosophes ?) que nous vont approfondir ce sujet qu'on n'a guère vu abordé, mais qui nous semble pourtant être un vrai problème... de notre temps !

samedi 31 juillet 2004

L'Été 2004 dans les théâtres antiques de Lyon Fourvière et Vienne : PJ Harvey et les autres…


Flamboyante PJ…
Avec par ordre d'entrée en scène :
CHUCK BERRY, IKE TURNER, FRANZ FERDINAND, PJ HARVEY, PINK…

30-6-2004 : À Vienne, le 50e anniversaire du rock.. blanc était célébré avec des artistes.. noirs. Chuck Berry est toujours égal à lui-même, c'est à dire vaguement décevant sur scène. Parce qu'il laisse beaucoup trop de place à "l'à peu près" (mais il a toujours été comme ça, ça vient même pas de l'âge !). "A peu près" du son de sa guitare, ou de son jeu par moments, des paroles de ses propres chansons dont il zappe une bonne partie, de ses accompagnateurs français (mais ça lui revient moins cher que de venir avec des américains). Bref, et nous on lui pardonne encore et toujours en pensant à tout ce qu'on lui doit...

Avec Ike Turner, c'était exactement l'inverse : tout est soigné, calculé pour être efficace, la guitare régulièrement ré-accordée, etc... Dans la 1ère partie de son set, il nous fait des vieux rocks d'avant le rock, genre Caldonia ou Tequila, en passant du piano à la guitare avec un égal talent. Surprise ensuite quand il sort de son chapeau une belle jeune femme noire qui va nous faire la Tina Turner d'il y a trente ans (et plus). Elle en a pas mal des qualités, outre le physique avantageux : la voix rugissante est assez ressemblante et on peut se laisser prendre au jeu. Tous les classiques de l'époque (de quand on avait vu la "revue" au Palais d'Hiver en 71, 72, et 75) sont revisités sans vergogne, de I've been loving you too long, carrément avec tout le numéro limite porno que Ike doit être si fier d'avoir initié, à Proud Mary. Plus "These boots are made for walkin'" qu'on ne se souvient pas avoir vu faire à la vraie Tina !

Le lendemain, c'est à Fourvière que ça se passe. Les Franz Ferdinand sont accueillis avec enthousiasme par la jeunesse !! (pas tout à fait n'importe laquelle tout de même..). La prestance du chanteur tout en longueur nous rappelle un peu l'allure scénique de feu-Dominique Laboubée ! (que les fans des Dogs nous pardonnent ?). La guitare sonne parfois comme chez Television, on s'en plaindra pas. C'est efficace, dynamique, sympathique, néanmoins au bout d'un certain temps la lassitude apparaît quand on commence à avoir l'impression que tous ces riffs tournent un peu en rond, que c'est toujours le même truc... Peut-être faudrait-il que les FF essayent d'approfondir leur propos s'ils veulent durer, uh ?

La profondeur, elle elle la fréquente depuis toujours, même si elle aime aussi jouer sur l'apparence…: PJ Harvey arrive en mini-robe noire, perchée sur des talons tellement hauts qu'on dirait un peu une gamine qui a piqué les chaussures de sa mère ! Et en plus les dites chaussures s'avèrent virer en rose fluo quand on passe en lumière noire ! Bref, mais tout cela est quand même bien accessoire (et tant pis/tant mieux si certains s'imaginent que c'est que pour ça qu'on l'aime...) Polly Jean, c'est d'abord une musicienne formidable, une des plus intéressantes de nos jours (et même mecs compris…!), et une voix immense, et un talent unique, et.. (désolé de sortir tous nos superlatifs... les plus conventionnels), et ce soir elle semble vraiment dans une forme éblouissante. Ca va donc être une heure et demi (il paraît, car on l'a pas vu passer) de bonheur total, avec des moments d'une intensité fantastique (non, fantastique on l'avait pas encore écrit). Notamment vers le milieu de son set, avec les titres les plus noirs, genre blues déstructuré comme on dit... Un régal. Le tout avec un son parfait, des accompagnateurs exactement à leur place, même quand ils en changent beaucoup (ainsi son guitariste agité comme une puce qui se retrouvait aussi derrière la 2e batterie sur certains titres). Le meilleur concert de ces Nuits de Fourvière 2004 était le premier, forcément. We love you Polly.

PJ Harvey (vo, g), Josh Klinghoffer (g, dr), Dingo (bg), John Ellis(dr)

PS2 : D'autres comptes-rendus de ce fabuleux concert (pour prouver qu'on n'a pas rêvé ?) : www.dangerhouse.fr/chronikpjharvey.htm ,
www.xsilence.net/concert-264.htm (avec la set-list sur ce dernier).
Libération : "Dans la nuit du 1er au 2 juillet 2004, sainte PJ Harvey mit son public en état de transe, de lévitation, d'hypnose, et 4400 spectateurs peuvent en témoigner. Certains lieux sont propices au surnaturel et le théâtre romain qui couronne la colline de Fourvière est de ceux-là". (…)

  
(Liens Amazon.fr)

PS : Le DVD de PJ Harvey "Please leave quietly", sorti en 2006, relate cette tournée 2004...

…et en 2014 sort un "Live in France 2004", carrément (mais c'est un bootleg)…



Belfort le 3-7…


PopUpVIDEO PJ Harvey - BBC 4 Session - St Lukes Church 24.08.2004 Full Show (58mn)




Lendemain encore, et c'est Bashung qui arrivait dans la moiteur de Fourvière serré dans son grand manteau pour y refaire son dernier spectacle - peplum un peu trop calibré à notre goût - devant des rangées de spectateurs sagement assis sur leurs chaises (dans la fosse..). Des invités bien sûr, sponsors probablement, qu'il ne fallait donc surtout pas déranger dans leur placide appréciation de la poésie de l'artiste ("un nouveau Ferré" ?). D'où le zèle du service d'ordre pour écarter manu-militari quelques trublions à qui il prenait cette envie déplacée de danser devant la scène... A Lyon, il y a des jours où on ne plaisante pas avec la Culture.

Plus tard à Fourvière, le retour des Stray Cats le 26-7 : ce fut un très bon concert, très sympa, ambiance et tout... (Oui, un peu l'opposé de celui cité juste avant !).

Autre chatte de gouttière (si on peut se permettre, mais ça lui va plutôt bien) à Vienne deux jours plus tard avec... Pink, seul concert de la série pour lequel on avait bien voulu nous accréditer (sans doute parce qu'il ne remplissait pas bien !). On était donc là "en touriste" en connaissant à peine la demoiselle, si ce n'est sa réputation vaguement scabreuse et son adoration de la part d'un très jeune public (curieux comme ça va souvent de pair de nos jours...). Mais surprise car elle chante, elle, et pour de vrai (allusion à sa consoeur Britney Spears, bien sûr, qui elle faisait semblant..). Et on serait même tenté d'y mettre un V majuscule tant elle y met de la vérité de son âme, ou de ses tripes comme vous voudrez (car c'est sans doute moins raffiné que chez Alicia Keys, par exemple). Et du coup on n'a pas de mal à comprendre pourquoi Pink aurait été choisie pour interpréter le rôle de Janis Joplin pour une nouvelle bio-filmée de la chanteuse. D'ailleurs, elle va nous faire juste avec son guitariste un petit intermède pot-pourri de quelques chansons de Janis montrant que la façon dont elle a assimilé la voix est sidérante. Mais la voix de Pink est celle de Pink, et quand elle interprète un très beau blues, après son What's goin' on, on se dit qu'elle aurait fort bien pu passer deux semaines plus tôt dans la "Ladies night" qui clôturait le festival de Jazz !! (en plus, on compte 4 filles sur 7 éléments dans son groupe). Evidemment, toutes les chansons de Pink n'ont pas la même classe, loin de là, mais comme on disait pour Piaf, elle pourrait chanter le Bottin et ça aurait encore quelque intérêt. Bon, calmons-nous : peut-être qu'on exagère un peu dans la louange, mais c'est vrai que ce soir, au delà de toutes ses excentricités (qu'on trouve d'ailleurs plutôt réjouissantes, mais d'autres vous en parleront sans doute en long et en large) on a quand même découvert une chanteuse, une vraie : Pink... Qui l'eut cru ?!

SD

Récap':
Chuck Berry + Ike Turner, le 30-6-2004 à Vienne,
PJ Harvey + Franz Ferdinand, le 1-7-2004 à Fourvière,
Bashung le 2-7-2004 à Fourvière,
The Stray Cats le 26-7-2004 à Fourvière,
PINK le 28-7-2004 à Vienne.


jeudi 14 mai 1987

Guignol's Rock 792 - spécial Rita Mitsouko en 1987


Petite rencontre avec les RITA MITSOUKO 
(au milieu des fauteuils de la Bourse du travail à Lyon)


mercredi 24 décembre 1986

Iggy Pop : conférence de presse en 1986 (extrait de Lyon Poche)

Ça devait être le deuxième concert de Iggy Pop à Lyon, en Décembre 1986 à la Bourse du travail,  
(Le 1er ayant eu lieu en Mai 80, au Palais d'Hiver évidemment) 
Fameux concert d'ailleurs… Et dans l'après-midi l'Iguane avait donné une conférence de presse,
dans les salons du Grand Hôtel. On en avait retenu quelques extraits pour Lyon Poche, bien sûr… 




Et ci-dessous, une photo prise au concert de 1980
(et dédicacée en 86)


 



mercredi 30 janvier 1985

Les "oscars" de Guignol's Rock en Janvier 1985…

T'écoutais quoi dans les 80s…?

En guise de bilan de certaines années, on avait organisé des "oscars" de GUIGNOL'S ROCK ! 
Avec vote des lecteurs de Lyon Poche, enfin… d'un certain nombre d'entre eux.

Ça permet aujourd'hui de voir ce qui passait dans les salles à l'époque… (au milieu des terribles 80's…)
Certains bien oubliés, et d'autres moins : The Cult, U2, Téléphone, Simple Minds, The Cure, Lavilliers, Pretenders, The Cramps, Scorpions, Judas Priest, Gainsbourg, Prince… et Les Enfants du Rock à la TV.

Et la suite au prochain numéro…


jeudi 1 novembre 1984

Guignol's Rock 660 du 31 Octobre 1984…




Au sommaire de ce GUIGNOL'S ROCK (mid-80's…) :
Ray Charles, Mike Oldfield (qui passait à l'Espace Tony Garnier, "la bulle"), 
BAD de Mick Jones, U2, et GUN CLUB !


mercredi 4 juillet 1984

ICH LIBIDO, un groupe stéphanois bien rock'n'roll dans les 80s


Un ou deux posts qu'on a vu passer dans le groupe Facebook "Les anciens du West Side Club et du Palais d'Hiver" m'ont soudain donné envie (en 2023…!) de consacrer une page de blog à ICH LIBIDO, ce groupe stéphanois assez adolescent et bien rock'n'roll qui m'avait réjoui à une époque qui ne l'était pas tellement (rock'n'roll, ni réjouissante d'ailleurs) tous les jours (je veux parler des 80s…). Rien de bien exhaustif, juste un petit hommage… à Lionel et les autres.
J'y pose d'abord ces images de deux de mes deux Guignol's Rock (rubrique de l'hebdo Lyon Poche) de 1984 et 1983 qui parlaient d'eux… Dans le 1er on évoquait la sortie de leur 45 tours chez Réflexes (Il était question aussi du jeune Philippe Manoeuvre et de quelques chanteuses). L'autre est plus ancien, Juin 83, et on venait juste de recevoir une cassette (Kronchtadt tapes) que Ich Libido nous avait envoyée à Lyon Poche (Dans celui-ci on cause également des concerts au West-Side, nombreux à cette époque). Et entre les deux on va regrouper les vidéos (en PopUp) qu'on a pu trouver sur le web (si vous en connaissez d'autres, on les rajoutera). Pour leur courte discographie, voir la page Discogs et ses ramifications… 
Lionel (Limousin ou Dessalce ? c'est selon les versions…) était le chanteur (et parolier, en français de la rue) de Ich Libido, un mec bien rock'n'roll et sympa, un petit James Dean des 80s qui s'est tué au volant de sa DS vers la fin de cette décennie 80. Patrick Charton en était le batteur et compositeur (Un article sur lui par ici, où l'on apprend qu'il a poursuivi une brillante carrière de luthier). Bruno Garp était le guitariste et "Tricoli" le bassiste. 



PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO Fire  (live 1985) 
PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO On est taré (chanson de David Johansen…) live
PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO Vas-y mets la lui (on va pas y passer la nuit) live 
PopUpVIDEO<< Ich Libido - Ford Intérieure = 45 tours 1984   
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SD


mercredi 20 juillet 1983

Screamin' Jay Hawkins à Vienne en 1983


Screamin' Jay Hawkins, lors d'un concert au théâtre antique de Vienne le 7 Juillet 1983.
Au même programme que Fats Domino, son légendaire "ennemi" !
Quelques mots rapportés dans Lyon Poche…


Enregistré peu avant en cette même année 1983 (pour un "Houba Houba" d'Antoine De Caunes) 
Gainsbourg parle du génie de Screamin' Jay Hawkins tandis que celui-ci est assis silencieux au piano juste à côté… Assez étonnant… 


Et son grand classique : I put a spell on you… 



Pour en savoir plus sur le génie (disparu en 2000) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Screamin'_Jay_Hawkins

mercredi 13 octobre 1982

Après le concert de Téléphone en Octobre 1982…


Rencontre avec Jean-Louis Aubert et Kent (Hutchinson !) avec Philippe Constantin, 
après le concert de TÉLÉPHONE au Palais des sports du 9 Octobre 1982…