Ce blog vient en complément au site steviedixon.com (rock à Lyon). Le webzine ☮️ GUIGNOL'S ROCK présente l'agenda des concerts rock sur LYON et sa région. Plus des NEWS rock, réputées brèves, tant locales qu'internationales…
En 2020 GUIGNOL'S ROCK est devenu bi-mensuel, avec même une certaine place consacrée à des sujets "politico-sanito-libertaires"…!
☮️ N'hésitez pas à utiliser la recherche là en haut à gauche pour fouiller dans les anciens numéros.
Guignol's Rock, rubrique du blog
Suite à la disparition de l'hebdomadaire (papier) Lyon Poche en 2011, notre chronique annonçant les concerts rock s'est retrouvée sur ce blog, en reprenant son titre original, "GUIGNOL'S ROCK" [webzine rock tous les 15 jours] avec des photos et une sélection de vidéos (à ouvrir en pop-up). On y ajoute des "brèvesNEWS" dans une 2e partie. 2 numéros par mois, qui ont cette particularité de se construire tout au long de la quinzaine concernée… Bonne lecture !
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Avez-vous remarqué sur les écrans de Jazz à Vienne ? : cette année, l'image a un très léger retard (ou avance ? enfin un décalage !) sur le son. Oh, un rien, une toute petite fraction de seconde, qui se remarque peut-être mieux quand la caméra est sur un batteur, forcément… Les plus savants d'entre vous connaissent peut-être l'explication de ce genre de défaut, minime apparemment, mais quelque part éminemment gênant ! Pas nous, mais on constate que les techniques numériques nous imposent chaque jour davantage ce genre d'imperfection. Avec le numérique déjà, nos appareils photos avaient perdu leur belle instantanéité de jadis. Certes, il y a eu des améliorations depuis les premiers APN sortis, mais le problème demeure (d'ailleurs on nous donne les chiffres de rapidité comme éléments de comparaison…). Sur la TNT ou la télévision par ADSL, le décalage image/son est généralement présent, même si plus ou moins infime… Et il existe aussi le long décalage (retard) de l'ensemble avec la télévision hertzienne ordinaire !... Le zapping avec la TNT s'avère être également plus ou moins ralenti suivant le téléviseur : quelques secondes pour passer d'une chaîne à l'autre (à vous dégoûter du zapping)... Et si vous avez un téléphone du type DECT, vous avez remarqué qu'il sonne avec pas mal de retard par rapport aux modèles traditionnels... Etc, etc. Bref, c'est comme si le numérique ne pouvait pas coller exactement à l'instant présent. On espère que des plus techniciens (et des plus philosophes ?) que nous vont approfondir ce sujet qu'on n'a guère vu abordé, mais qui nous semble pourtant être un vrai problème... de notre temps !
Avec par ordre d'entrée en scène : CHUCK BERRY, IKE TURNER, FRANZ FERDINAND, PJ HARVEY, PINK…
30-6-2004 : À Vienne, le 50e anniversaire du rock.. blanc était célébré avec des artistes.. noirs. Chuck Berry est toujours égal à lui-même, c'est à dire vaguement décevant sur scène. Parce qu'il laisse beaucoup trop de place à "l'à peu près" (mais il a toujours été comme ça, ça vient même pas de l'âge !). "A peu près" du son de sa guitare, ou de son jeu par moments, des paroles de ses propres chansons dont il zappe une bonne partie, de ses accompagnateurs français (mais ça lui revient moins cher que de venir avec des américains). Bref, et nous on lui pardonne encore et toujours en pensant à tout ce qu'on lui doit...
Avec Ike Turner, c'était exactement l'inverse : tout est soigné, calculé pour être efficace, la guitare régulièrement ré-accordée, etc... Dans la 1ère partie de son set, il nous fait des vieux rocks d'avant le rock, genre Caldonia ou Tequila, en passant du piano à la guitare avec un égal talent. Surprise ensuite quand il sort de son chapeau une belle jeune femme noire qui va nous faire la Tina Turner d'il y a trente ans (et plus). Elle en a pas mal des qualités, outre le physique avantageux : la voix rugissante est assez ressemblante et on peut se laisser prendre au jeu. Tous les classiques de l'époque (de quand on avait vu la "revue" au Palais d'Hiver en 71, 72, et 75) sont revisités sans vergogne, de I've been loving you too long, carrément avec tout le numéro limite porno que Ike doit être si fier d'avoir initié, à Proud Mary. Plus "These boots are made for walkin'" qu'on ne se souvient pas avoir vu faire à la vraie Tina !
Le lendemain, c'est à Fourvière que ça se passe. Les Franz Ferdinand sont accueillis avec enthousiasme par la jeunesse !! (pas tout à fait n'importe laquelle tout de même..). La prestance du chanteur tout en longueur nous rappelle un peu l'allure scénique de feu-Dominique Laboubée ! (que les fans des Dogs nous pardonnent ?). La guitare sonne parfois comme chez Television, on s'en plaindra pas. C'est efficace, dynamique, sympathique, néanmoins au bout d'un certain temps la lassitude apparaît quand on commence à avoir l'impression que tous ces riffs tournent un peu en rond, que c'est toujours le même truc... Peut-être faudrait-il que les FF essayent d'approfondir leur propos s'ils veulent durer, uh ?
La profondeur, elle elle la fréquente depuis toujours, même si elle aime aussi jouer sur l'apparence…: PJ Harvey arrive en mini-robe noire, perchée sur des talons tellement hauts qu'on dirait un peu une gamine qui a piqué les chaussures de sa mère ! Et en plus les dites chaussures s'avèrent virer en rose fluo quand on passe en lumière noire ! Bref, mais tout cela est quand même bien accessoire (et tant pis/tant mieux si certains s'imaginent que c'est que pour ça qu'on l'aime...) Polly Jean, c'est d'abord une musicienne formidable, une des plus intéressantes de nos jours (et même mecs compris…!), et une voix immense, et un talent unique, et.. (désolé de sortir tous nos superlatifs... les plus conventionnels), et ce soir elle semble vraiment dans une forme éblouissante. Ca va donc être une heure et demi (il paraît, car on l'a pas vu passer) de bonheur total, avec des moments d'une intensité fantastique (non, fantastique on l'avait pas encore écrit). Notamment vers le milieu de son set, avec les titres les plus noirs, genre blues déstructuré comme on dit... Un régal. Le tout avec un son parfait, des accompagnateurs exactement à leur place, même quand ils en changent beaucoup (ainsi son guitariste agité comme une puce qui se retrouvait aussi derrière la 2e batterie sur certains titres). Le meilleur concert de ces Nuits de Fourvière 2004 était le premier, forcément. We love you Polly.
PS2 : D'autres comptes-rendus de ce fabuleux concert (pour prouver qu'on n'a pas rêvé ?) : www.dangerhouse.fr/chronikpjharvey.htm , www.xsilence.net/concert-264.htm (avec la set-list sur ce dernier). Libération : "Dans la nuit du 1er au 2 juillet 2004, sainte PJ Harvey mit son public en état de transe, de lévitation, d'hypnose, et 4400 spectateurs peuvent en témoigner. Certains lieux sont propices au surnaturel et le théâtre romain qui couronne la colline de Fourvière est de ceux-là". (…)
(Liens Amazon.fr)
PS : Le DVD de PJ Harvey "Please leave quietly", sorti en 2006, relate cette tournée 2004...
…et en 2014 sort un "Live in France 2004", carrément (mais c'est un bootleg)…
Belfort le 3-7…
+ PopUpVIDEOPJ Harvey - BBC 4 Session - St Lukes Church 24.08.2004 Full Show (58mn)
Lendemain encore, et c'est Bashung qui arrivait dans la moiteur de Fourvière serré dans son grand manteau pour y refaire son dernier spectacle - peplum un peu trop calibré à notre goût - devant des rangées de spectateurs sagement assis sur leurs chaises (dans la fosse..). Des invités bien sûr, sponsors probablement, qu'il ne fallait donc surtout pas déranger dans leur placide appréciation de la poésie de l'artiste ("un nouveau Ferré" ?). D'où le zèle du service d'ordre pour écarter manu-militari quelques trublions à qui il prenait cette envie déplacée de danser devant la scène... A Lyon, il y a des jours où on ne plaisante pas avec la Culture.
Plus tard à Fourvière, le retour des Stray Cats le 26-7 : ce fut un très bon concert, très sympa, ambiance et tout... (Oui, un peu l'opposé de celui cité juste avant !).
Autre chatte de gouttière (si on peut se permettre, mais ça lui va plutôt bien) à Vienne deux jours plus tard avec... Pink, seul concert de la série pour lequel on avait bien voulu nous accréditer (sans doute parce qu'il ne remplissait pas bien !). On était donc là "en touriste" en connaissant à peine la demoiselle, si ce n'est sa réputation vaguement scabreuse et son adoration de la part d'un très jeune public (curieux comme ça va souvent de pair de nos jours...). Mais surprise car elle chante, elle, et pour de vrai (allusion à sa consoeur Britney Spears, bien sûr, qui elle faisait semblant..). Et on serait même tenté d'y mettre un V majuscule tant elle y met de la vérité de son âme, ou de ses tripes comme vous voudrez (car c'est sans doute moins raffiné que chez Alicia Keys, par exemple). Et du coup on n'a pas de mal à comprendre pourquoi Pink aurait été choisie pour interpréter le rôle de Janis Joplin pour une nouvelle bio-filmée de la chanteuse. D'ailleurs, elle va nous faire juste avec son guitariste un petit intermède pot-pourri de quelques chansons de Janis montrant que la façon dont elle a assimilé la voix est sidérante. Mais la voix de Pink est celle de Pink, et quand elle interprète un très beau blues, après son What's goin' on, on se dit qu'elle aurait fort bien pu passer deux semaines plus tôt dans la "Ladies night" qui clôturait le festival de Jazz !! (en plus, on compte 4 filles sur 7 éléments dans son groupe). Evidemment, toutes les chansons de Pink n'ont pas la même classe, loin de là, mais comme on disait pour Piaf, elle pourrait chanter le Bottin et ça aurait encore quelque intérêt. Bon, calmons-nous : peut-être qu'on exagère un peu dans la louange, mais c'est vrai que ce soir, au delà de toutes ses excentricités (qu'on trouve d'ailleurs plutôt réjouissantes, mais d'autres vous en parleront sans doute en long et en large) on a quand même découvert une chanteuse, une vraie : Pink... Qui l'eut cru ?!
SD
Récap':
Chuck Berry + Ike Turner, le 30-6-2004 à Vienne,
PJ Harvey + Franz Ferdinand, le 1-7-2004 à Fourvière,
Bashung le 2-7-2004 à Fourvière,
The Stray Cats le 26-7-2004 à Fourvière,
PINK le 28-7-2004 à Vienne.
En guise de bilan de certaines années, on avait organisé des "oscars" de GUIGNOL'S ROCK !
Avec vote des lecteurs de Lyon Poche, enfin… d'un certain nombre d'entre eux.
Ça permet aujourd'hui de voir ce qui passait dans les salles à l'époque… (au milieu des terribles 80's…)
Certains bien oubliés, et d'autres moins : The Cult, U2, Téléphone, Simple Minds, The Cure, Lavilliers, Pretenders, The Cramps, Scorpions, Judas Priest, Gainsbourg, Prince… et Les Enfants du Rock à la TV.
Un ou deux posts qu'on a vu passer dans le groupe Facebook "Les anciens du West Side Club et du Palais d'Hiver" m'ont soudain donné envie (en 2023…!) de consacrer une page de blog à ICH LIBIDO, ce groupe stéphanois assez adolescent et bien rock'n'roll qui m'avait réjoui à une époque qui ne l'était pas tellement (rock'n'roll, ni réjouissante d'ailleurs) tous les jours (je veux parler des 80s…). Rien de bien exhaustif, juste un petit hommage… à Lionel et les autres.
J'y pose d'abord ces images de deux de mes deux Guignol's Rock (rubrique de l'hebdo Lyon Poche) de 1984 et 1983 qui parlaient d'eux… Dans le 1er on évoquait la sortie de leur 45 tours chez Réflexes (Il était question aussi du jeune Philippe Manoeuvre et de quelques chanteuses). L'autre est plus ancien, Juin 83, et on venait juste de recevoir une cassette (Kronchtadt tapes) que Ich Libido nous avait envoyée à Lyon Poche (Dans celui-ci on cause également des concerts au West-Side, nombreux à cette époque). Et entre les deux on va regrouper les vidéos (en PopUp) qu'on a pu trouver sur le web (si vous en connaissez d'autres, on les rajoutera). Pour leur courte discographie, voir la page Discogs et ses ramifications…
Lionel (Limousin ou Dessalce ? c'est selon les versions…) était le chanteur (et parolier, en français de la rue) de Ich Libido, un mec bien rock'n'roll et sympa, un petit James Dean des 80s qui s'est tué au volant de sa DS vers la fin de cette décennie 80. Patrick Charton en était le batteur et compositeur (Un article sur lui par ici, où l'on apprend qu'il a poursuivi une brillante carrière de luthier). Bruno Garp était le guitariste et "Tricoli" le bassiste.
PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO On est taré (chanson de David Johansen…) live PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO Vas-y mets la lui (on va pas y passer la nuit) live PopUpVIDEO<< Ich Libido - Ford Intérieure = 45 tours 1984 PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO Moi (live) PopUpVIDEO<< Ich Libido - molly brown (la tragique histoire de) = Album Rélexes 6 titres 1985 PopUpVIDEO<< Ich Libido - amour longue distance PopUpVIDEO<< Ich Libido - on va pas y passer la nuit PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO Cadillac Jack (live) PopUpVIDEO<< ICH LIBIDO - Creuse les joues (Live 1985)
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Deux numéros de suite de GUIGNOL'S ROCK d'antan (fin 1979). On y parlait surtout des TALKING HEADS et de leur concert du 13 Décembre 79 à la Bourse du Travail. Annonce du concert dans le n°405 (= n° du Lyon Poche) en évoquant leur précédente apparition d'Avril 77, et petit compte-rendu dans le 406… C'est pas forcément parole d'évangile, mais on doit bien assumer nos anciens scribouillages… NB: Les B-52s n'étaient pas du tout au même programme, mais juste sur la sono (et on n'était pas responsable du passage de leur photo, ni de ce qui avait été noté dessous… Le choix des illustrations nous échappait bien trop souvent à L.Poche…).
Et la suite : 1980 et 1982…
Pour revenir à Talking Heads, ils allaient donner les années suivantes deux autres concerts à Lyon, tous les deux au Palais d'Hiver. Le 9-12-1980, c'était la tournée "Remain in Light" avec le groupe "élargi" pour la première fois, les musiciens supplémentaires s'ajoutant tout au long des morceaux… En plus de Adrian Belew (guitare) et de Bernie Worrell (claviers) on trouvait (si nos renseignements sont exacts) les percussionnistes Jose Rossy et Steven Stanley, les choristes Nona Hendryx et Dollette McDonald et le bassiste Busta Cherry Jones.
Le 6 Juillet 1982, le concert avait d'abord été prévu au Palais des Sports, mais on avait sans doute vu un peu grand, d'où un repli sur le Palais d'Hiver. Et le Tom Tom Club de Tina Weymouth jouait en ouverture !
Et on peut ajouter le concert de David Byrne à Fourvière, le 30 Juillet 2009, parce que c'est nettement "la suite" de l'œuvre, avec de nombreux titres de Talking Heads interprétés d'ailleurs ce soir-là.
SD
[NB: On n'est pas précisément spécialiste des T. Heads, alors, si vous avez des choses à ajouter, ne vous gênez pas et les "commentaires" sont là pour ça.]
Autres noms évoqués dans ces deux numéros : Marquis de Sade, The Cure (pour un 1er concert… qui n'eut pas lieu cette fois-ci, le groupe étant arrivé trop tard à cause des grèves de routiers), Philippe Manœuvre, Rock en Stock, et "A l'Ouest de la Grosne"…