Guignol's Rock, rubrique du blog

Suite à la disparition de l'hebdomadaire (papier) Lyon Poche en 2011, notre chronique annonçant les concerts rock s'est retrouvée sur ce blog, en reprenant son titre original, "GUIGNOL'S ROCK" [webmag rock tous les 15 jours] avec des photos et une sélection de vidéos (à ouvrir en pop-up). On y ajoute des "brèvesNEWS" dans une 2e partie. 2 numéros par mois, qui ont cette particularité de se construire tout au long de la quinzaine concernée… Bonne lecture !

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dimanche 2 juin 2019

NUITS SONORES 2019 : Quelques impressions éparses…

NUITS SONORES #17 : Quelques impressions par un quidam pas précisément technophile (technolâtre…?)


Oui, c'est un peu bizarre d'aller à Nuits Sonores déjà quand on est vieux (n'ayons pas peur des mots…!!), et en plus (mais ça va probablement ensemble) pas précisément fan de la chose électro ou en tout cas techno. Mais par le passé, on avait quand même glâné pas mal de sets rock fort intéressants à Nuits Sonores, et qu'aucun autre festival n'aurait sans doute pu nous proposer. On ne va pas en refaire la liste aujourd'hui, mais vous pouvez nous croire…

On est donc allé au Day 1 juste pour découvrir cette jeune saxophoniste jazz britannique, Nubya Garcia, et on n'a pas été déçu, c'était un petit concert fort agréable, doublé de deux ascensions des escaliers métalliques du Sucre, ce qui est plutôt bon pour la forme, non ? Chouette petit quartet jazzy, avec un clavier qui répond joliment à la petite demoiselle (sympa et agréable à regarder, ce qui n'est pas forcément négligeable), un contrebassiste, et un batteur bien sûr… Des moments très calmes, où elle est parfois la seule à jouer, et d'autres où la tension entre les instruments monte subrepticement… Bref, on n'est pas venu pour rien…

La Nuit qui comportait le plus de prestations s'apparentant au rock était forcément la Nuit 2, celle du Circuit, presque dans la moitié des lieux concernés nous semble-t-il. Malheureusement on n'a pas pu en profiter pour des raisons euh, persos. Si vous avez vent de comptes-rendus sur cette soirée, on les mettrait bien volontiers en lien ici…




On saute donc à la Nuit 3, celle du Vendredi, et on est venu pas trop tard pour voir les Lyonnais de ABSCHAUM qui ont néanmoins déjà démarré depuis un moment…  Mais l'embarquement est quasi immédiat dans leur train fou qui nous fait traverser des paysages souvent inquiétants, mais toujours captivants. On voyage ainsi, à grande vitesse le plus souvent, dans leur univers qui reflète plutôt bien notre époque pour le moins troublée… 



Belle surprise ensuite en la Halle 1 voisine avec MEUTE, cette fanfare allemande qui reprend tous les gimmicks de la techno, avec une ribambelle d'instruments à vent (ils sont 11 à en jouer je crois), de préférence du rayon basse : saxos barytons, tuba, soubassophone… C'est réjouissant, très bien fait et ça nous ferait presque apprécier la techno. Et le public semble apprécier autant que si c'était électronique…!! 
Après ça, l'EBM de CURSES ne nous accroche guère, et quant à celle (EBM = electronic body music, pour les ignares dans notre genre) des vétérans de NITZER EBB, on a tendance à trouver ça carrément grotesque… Désolé.

La Nuit 4 comportait, pour la première fois sans doute, des noms plus connus du grand public. Flavien Berger ne nous a guère convaincu, seul avec ses machines et ses derviches tourneurs électro-mécaniques… Il oscille entre une espèce de techno et ce qu'il appelle lui-même variété et l'on est client ni de l'une ni de l'autre… Il remporte néanmoins un certain succès…


  Charlotte Gainsbourg elle au moins ne change rien sous prétexte qu'elle est dans un festival électro. L'électro est chez elle mise au service d'un certain style, assez romantique, et avec quelques très bonnes chansons, alors on apprécie et le public aussi, qui ne songe pas, dieu merci, à lui faire payer sa notoriété. Complètement immergée au sein de son groupe, elle reste la plus souvent devant ses claviers, évoluant juste un peu sur certaines chansons parmi les rectangles lumineux de son décor… Elle se permet même de faire Lemon Incest à la fin, comme un signe qu'elle ne renie rien et qu'elle assume la descendance. Très belle artiste…


Les percus techno de NIHILOXICA n'étaient pas pour nous déplaire ensuite, alors qu'un passage du côté de TONY ALLEN & JEFF MILLS nous avait par contre assez ennuyé à attendre un décollage qui ne venait jamais…


Stevie D.


[All photos are ©SD]



NB : On a raté I HATE MODELS, qui ne nous aurait pas forcément déplu… (quand la techno prend une autre dimension…)



PopUpVIDEO<< Acid Arab @ circuit des Nuits Sonores au Petit Salon (Circuit du 30-5, extrait) 
PopUpVIDEO<< Maceo Plex @ Nuits Sonores 2019 - (Closing Day 3 Sucrière, extrait)  

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