Guignol's Rock, rubrique du blog

Suite à la disparition de l'hebdomadaire (papier) Lyon Poche en 2011, notre chronique annonçant les concerts rock s'est retrouvée sur ce blog, en reprenant son titre original, "GUIGNOL'S ROCK" [webmag rock tous les 15 jours] avec des photos et une sélection de vidéos (à ouvrir en pop-up). On y ajoute des "brèvesNEWS" dans une 2e partie. 2 numéros par mois, qui ont cette particularité de se construire tout au long de la quinzaine concernée… Bonne lecture !

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vendredi 22 mars 2013

Jean-Yves ASTIER "Encore tant à te dire"



Jean-Yves ASTIER "Encore tant à te dire" (autoproduction)

UNE CARTE POSTALE DE KANSAS CITY EN BLEU PROFOND…

Jean-Yves Astier, on l'a surtout connu comme bassiste de Ganafoul (même s'il en avait d'abord été chanteur dans la toute première version à cinq du groupe). Mais dès le début des années 80, il s'était exilé dans une cambrousse du Sud-Ouest de la France, ne revenant significativement dans "les brumes lyonnaises" que pour une très éphémère reformation du mythique trio qui donna lieu à l'excellent live "Crossroads" en 1998…

 Du fin fond du Missouri…
Dans sa campagne cadurcienne (cherchez un peu !) l'homme jouait toujours bien sûr. Il s'était encore davantage coulé dans le blues et il le prouvait de loin en loin avec un album, comme une carte postale en bleu profond. Avec son groupe Série Limitée d'abord, puis en acoustique ensuite pour "Sur les collines chaudes". Etc, etc. Jusqu'à cette dernière carte, qu'on vient de recevoir, postée du fin fond du Missouri voici quelques années (oui, le courrier est un peu lent…). Jean-Yves avait enregistré là-bas avec le groupe Bel Airs, un trio du coin possédant le même genre de background que lui (puisqu'ils fêtaient leurs 30 ans à jouer ensemble en 2011). Un trio bien augmenté pour l'occasion de quelques amis : un remarquable saxophoniste, un pianiste/organiste non moins bon, un harmoniciste idem… 
Mais une partie des titres enregistrés là-bas s'avérant non publiables pour des raisons de droits d'édition, Jean-Yves se retrouvait avec seulement huit titres restants, ce qu'il trouvait un peu trop court. Il a donc voulu ré-enregistrer quelques morceaux en 2012, trois titres plus acoustiques mis en boîte au studio Wake The Dead ! près de Toulouse. Onze titres donc sur ce "Encore tant à te dire" qui arrive finalement en 2013…

 Dans la langue de Personne…
Ah, à ce stade il faut préciser que Jean-Yves est de ceux, courageux, qui ont toujours voulu exprimer leur blues dans leur langue maternelle, donc pour lui c'est en français qu'il faut écrire. Il rejoint en cela ce pionnier du genre qu'est Paul Personne (d'ailleurs exilé au Sud-Ouest lors de ses 70s toulousaines fondatrices !). Onze titres dans la langue de Personne donc (qui est aussi celle de tout un chacun), d'un blues toujours solide et chaleureux comme l'est notre homme Astier. Le 1er est sans doute le plus singulier au niveau des paroles, qui raconte la folie qui s'empare des humains à la période de la pleine Lune ! Tous les autres parlent surtout de l'amour… et du blues, sans échapper parfois à quelques clichés, mais qui font partie de la mythologie du genre et qui ont leur part de vérité ! (Ce matin au réveil, le blues tourne autour de mon lit…).

 Blues du terroir 
Les mots sont simples et vrais. Jean-Yves chante et joue (guitare, mais aussi harmo sur "Sans toi") avec tout son cœur et une voix où l'on peut parfois déceler de petits restes de vieilles influences françaises : un peu d'Eddy Mitchell sur la 2e (on va continuer à nommer ainsi), qui sonne assez façon blues shouter (mais ça doit être normal quand on enregistre à Kansas City !). Un soupçon de Nino Ferrer (encore le Sud-Ouest !) sur la 3e, du genre polar noir… Etc. Les rythmes varient bien sûr et heureusement, et la 6e par exemple est très enlevée, sautillante presque. Mais le fond reste toujours bien blues. "Le blues, ça veut dire que je t'aime" chantait Johnny, et il y a de ça dans plusieurs titres, avec une belle authenticité des sentiments. Et "Le Blues, c'est la Vérité" proclamait Willie Dixon ! Un bon disque de "blues du terroir" donc, pourrait-on dire, "mi Sud-Ouest, mi-Middle West", comme Jean-Yves l'avait déjà noté lui-même il y a de nombreuses années sur son site Internet, et cette étrange localisation reste tout à fait pertinente ! 

Stevie D. 

Quelques liens…
Pour se procurer le disque, s'adresser à : asso.slimite@yahoo.fr
www.showbiznet.net/astier/accueil.htm (vieux site web de JYA, non mis à jour depuis… longtemps !)
http://bluesfan47.wordpress.com/2011/03/15/mes-galettes/jean-yves-astier-on-se-retrouve-pour-le-blues/ (un site où l'on retrouve plusieurs pochettes de ses disques…)
www.belairs.com (le site du groupe The Bel Airs, du Missouri)
www.wakethedead-studio.com/?p=1283 (site du studio Wake the Dead !)
www.steviedixon.com/Rockalyon/Ganafoul.htm (Ganafoul sur notre site)
Une vidéo live qui semble assez ancienne >> PopUpVIDEO JEAN-YVES ASTIER - Juste pour un week-end 
…Et une vidéo-diaporama "made in USA" sur la chanson-titre de l'album :






1 commentaire:

  1. Bonjour à tous j'ai découvert ce dimanche 16/06/2019 Jack Bon qui joue & chante du blues en anglais, mais je ne savais pas que J.Y Astier fait du blues en français. C'est une excellente découverte pour moi. J’espère le voir un jour sur scène . Je suis disquaire ambulant depuis peu, j'habite Sonnaz à coté de Chambéry.

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